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Une retraite au Maroc : ça se prépare !

© D.R

Les Français sont également intéressés par un bien immobilier au Maroc

Acquérir un pied-à-terre au Maroc n’est pas uniquement la préoccupation des Marocains de France. Les seniors français sont également intéressés par l’achat d’un bien immobilier au Royaume où ils souhaitent vivre leur retraite. La dernière journée du SMAP Immo Paris a été consacrée à cette communauté d’acheteurs qui ne cesse de s’accroître d’année en année. Vu l’intérêt grandissant , les organisateurs ont mis en place un programme riche en thématiques pour informer cette cible  entre autres sur les prix de l’immobilier au Maroc ainsi que les règles à suivre pour l’achat d’un bien. «Le Maroc dispose de tous les atouts qui séduisent les retraités et futurs retraités français pour y vivre. Pour les éclairer, nous avons réuni les meilleurs experts dont les Français installés au Maroc pour  partager avec eux leur expérience», apprend-on des organisateurs de cet événement qui atteint cette année sa 14ème édition. 

Depuis 2014, la communauté des Français installés au Maroc affiche une croissance de 4% annuellement. On recense à cet effet plus de 51.000 Français ayant choisi de vivre au Maroc. Plusieurs motivations sont à énumérer. Citons à cet effet : le coût de vie très avantageux, la stabilité politique, la douce fiscalité, et ce sans parler de l’accueil des Marocains.

La procédure d’acte d’achat devrait répondre à des modalités particulières. L’acheteur français ou étranger est dans l’obligation d’ouvrir un compte en dirhams convertibles dans une banque marocaine. «Ce compte  alimenté en devise garantit aux acquéreurs étrangers le transfert de fonds en cas de revente», nous explique Majida Kettani, notaire à Fès. D’ailleurs ceci s’applique également aux Marocains résidant à l’étranger. Au cas où l’acquéreur a été mal renseigné et a omis d’ouvrir ce compte, il lui serait impossible de rapatrier ses fonds  dans son pays d’origine. C’est là qu’intervient le notaire. Se référant à Maître Kettani, le notaire met ces fonds sur un compte convertible à terme. l’acquéreur étranger ou MRE ne peut rapatrier que 25% des fonds et ce sur une durée de 4 ans. Le mariage mixte pose également problème lors de l’acquisition d’un bien immobilier, notamment lorsqu’il s’agit d’héritage. Et pour cause : le mariage civil n’est pas reconnu au Maroc. Il est ainsi impératif d’homologuer l’acte de mariage au Maroc pour pouvoir assurer la transmission de bien et d’héritage. 

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