Bank Al-Maghrib le confirme dans une récente enquête de conjoncture
L’activité industrielle s’améliore d’un mois à l’autre. Un constat fait par les chefs d’entreprises ayant participé à l’enquête de conjoncture de Bank Al-Maghrib. Cette dynamique se traduit par une progression du taux d’utilisation des capacités de production (TUC). Ce dernier s’est hissé à 73% à fin novembre 2021 contre 72% un mois auparavant. Se référant aux résultats de l’enquête de conjoncture de Bank Al-Maghrib au titre du mois de novembre, la production aurait connu une hausse dans la «chimie et parachimie», dans la «mécanique et métallurgie» et dans l’«électrique et électronique» et une stagnation dans l’«agroalimentaire» et dans le «textile et cuir».
Bank Al-Maghrib fait également ressortir dans son enquête une consolidation des ventes. Elles auraient en effet enregistré un accroissement dans la «mécanique et métallurgie», la «chimie et parachimie» et dans l’«électrique et électronique», une stagnation dans l’«agroalimentaire» et une baisse dans le «textile et cuir». En revanche, les commandes se sont inscrites en stagnation au titre du onzième mois de l’année. A cet effet, Bank Al-Maghrib observe une évolution différenciée des commandes. Elles se seraient améliorées dans la «mécanique et métallurgie» et dans l’«électrique et électronique» pour stagner dans le «textile et cuir». Elles marqueraient par ailleurs un repli au niveau de l’agroalimentaire.
S’agissant des carnets de commandes, ils se seraient situés à un niveau inférieur à la normale. Une tendance qui est observée au niveau de toutes les branches d’activité et ce à l’exception de l’«électrique et électronique» où les carnets de commandes se seraient situés à un niveau supérieur à la normale. En sondant les attentes des professionnels, Bank Al-Maghrib indique dans son enquête que les patrons s’attendent à une stagnation de la production au titre des prochains mois au moment où les ventes devraient s’accroître sur ladite période.
En revanche, la banque centrale souligne que 24% des chefs d’entreprises ayant répondu à son enquête déclarent ne pas avoir de visibilité quant à l’évolution future de la production. 36% autres partagent les mêmes anticipations pour les ventes.