Présidée par l’ambassadeur de Roumanie au Maroc, Vasile Popovici, une importante délégation d’hommes d’affaires roumains a effectué, dernièrement, une visite dans la zone industrielle de Gzenaya. Cette visite de prospection s’est distinguée particulièrement par la signature d’une convention de partenariat entre l’AIZIG et l’ambassade de Roumanie à Rabat. L’objectif principal de cette convention de partenariat est de promouvoir et dynamiser la coopération mutuelle entre l’AIZIG et les sociétés roumaines. Par ailleurs, les échanges commerciaux entre les deux pays du Maroc et de la Roumanie ont connu pendant la période allant de 2000 à 2009 un développement continu. «Les échanges commerciaux entre le Royaume du Maroc et la Roumanie ont triplé en l’espace de quatre ans et demi», a indiqué M. Popovici, faisant remarquer que «la ville de Tanger connaît un grand dynamisme. Elle est considérée comme le deuxième pôle industriel où nous avons décidé de transférer notre représentation commerciale au Maroc». De son côté, le président de l’AIZIG, Zouhaïr Magour, a souligné l’importance de la situation géographique de la zone industrielle de Gzenaya. «C’est une nouvelle zone créée au sud et à l’entrée de la ville de Tanger. Elle est située à deux minutes de l’autoroute et très proche de l’aéroport. Elle se trouve à un emplacement géoéconomique privilégié, qui la lie avec la zone franche de Tanger (TFZ). Elle a réussi à attirer de grands investisseurs nationaux et étrangers qui développents leur activités au sein de la zone», a-t-il expliqué. Il est à noter que la convention de partenariat entre l’AIZIG et l’ambassade de Roumanie au Maroc vise essentiellement à informer, assister et orienter les opérateurs économiques marocains et roumains dans leurs négoces, et dans les formalités nécessaires à l’acte d’investir et à l’établissement de partenariats. Les deux parties signataires s’engagent, à cet effet, à encourager et dynamiser l’investissement dans les deux pays et promouvoir le partenariat notamment entre les entreprises marocaines et roumaines. Ils doivent ensemble concourir, entre autres, pour envisager l’opportunité de participation conjointe aux manifestations économiques organisées par des entités publiques et privées en Roumanie et au Maroc.