Economie

Infrastructures : Le casse-tête de la relance de l’économie italienne

Après avoir fait du surplace l’an passé, l’économie italienne montre des signes de reprise à l’unisson du reste de l’Europe, mais avec une prévision de croissance de 1,3% en 2006, elle risque de se retrouver à nouveau en queue de peloton des grandes puissances industrielles. "Ma première décision sera de baisser l’impôt sur le travail pour donner de la force à l’économie", a dit Romano Prodi, chef de la coalition vainqueur des législatives, mercredi sur Europe 1. Le coût d’une réduction de cinq points des charges sociales, l’objectif de M. Prodi, est évalué entre 8 et 10 milliards d’euros. Son financement reste à préciser mais il devrait s’appuyer sur une lutte sévère contre la fraude fiscale, une réduction d’autres dépenses publiques et probablement une taxation de certains revenus financiers. Le futur pouvoir devra présenter des garanties sérieuses pour ces dépenses nouvelles car les agences de notation financière et la Commission européenne ont prévenu Rome qu’elles ne tolèreraient aucune dérive. "Le nouveau gouvernement doit réduire les dépenses", a ainsi asséné l’agence Fitch mardi. Avec un déficit public de 3,8% et une dette publique qui menace d’atteindre 108% cette année, la marge de manoeuvre de Romano Prodi est inexistante. A son actif, le probable futur chef de gouvernement peut rappeler qu’il avait qualifié son pays pour l’euro en 1999 au prix d’un impôt exceptionnel et de lois de Finances ultra-rigoureuses. Cette fois, il doit répondre aux attentes d’un patronat largement déçu par les promesses de Silvio Berlusconi et touché de plein fouet par la concurrence asiatique, mais aussi répondre aux attentes des plus jeunes, usés d’être considérés comme la principale variable d’ajustement du marché du travail. La Confindustria, la confédération patronale italienne, tout en se disant "consciente de la difficulté de la situation", a redit mardi "l’absolue nécessité de mettre l’économie et l’entreprise au centre de l’agenda du pays".

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