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Investissement : Le département de Jazouli promeut la Charte auprès des diplomates

Le ministère vient d’organiser une rencontre pour le corps diplomatique et les organisations internationales

Coup de promotion pour la nouvelle Charte de l’investissement. Le ministère de l’investissement, de la convergence et de l’évaluation des politiques publiques (MICEPP) vient d’organiser une rencontre consacrée à la présentation de la nouvelle Charte de l’investissement et de la nouvelle feuille de route du climat des affaires aux représentants du corps diplomatique accrédité à Rabat et des organisations internationales actives dans les domaines de la coopération et du développement.

Placé sous le thème « Le Maroc, terre privilégiée des investissements privés », cet événement a permis de rappeler que fort de ses atouts et grâce aux réformes engagées, le Maroc continue de s’imposer, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, comme puissance économique régionale et continentale. L’événement, riche en débats et en perspectives, a réuni près de 150 diplomates et représentants des agences de coopération et bailleurs de fonds. Il a permis d’offrir un aperçu détaillé des réformes engagées et de présenter les opportunités d’investissement offertes par le pays ainsi que les avancées réalisées telles que la décentralisation des services liés à l’investissement, permettant une meilleure réactivité et proximité avec les investisseurs. Pour le gouvernement marocain, cette nouvelle Charte constitue un élément clé de sa stratégie de relance économique, visant notamment l’accroissement de l’investissement privé orienté vers les secteurs productifs générateurs d’emplois et de valeur ajoutée. Cette initiative s’aligne avec les efforts globaux visant à atteindre les Objectifs de développement durable, qu’il s’agisse de réduction des disparités territoriales, le renforcement de l’autonomisation de la femme, l’emploi des jeunes, la lutte contre le changement climatique ou l’accélération des investissements dans la transition énergétique. A cette occasion, le directeur de la communication, de la coopération internationale et des partenariats au ministère, Zakaria Farahat, a souligné que la rentabilité ne peut plus être la seule unité de mesure de l’investissement productif, qui dispose désormais de la responsabilité économique, sociale et durable pour une prospérité partagée au service des citoyens et des territoires.

«L’investissement productif doit servir à financer l’État social, créer de la valeur ajoutée et des emplois stables et durables», a-t-il relevé, rappelant que toutes les équipes du ministère travaillent avec l’ensemble des départements ministériels concernés sur la finalisation de la stratégie nationale de développement des investissements privés et plus particulièrement sur la déclinaison sectorielle et régionale. Par ailleurs, le responsable a fait savoir que cette rencontre revêt deux enjeux, à savoir la présentation de l’une des réponses du gouvernement marocain aux évolutions actuelles et la création d’un espace de dialogue vers de nouveaux champs de coopération et de nouvelles perspectives. Pour sa part, la coordinatrice résidente du système des Nations Unies au Maroc, Nathalie Fustier, a relevé que le secteur privé dispose des capitaux et expertise nécessaire pour amplifier les efforts des gouvernements et des organisations internationales.

Dans ce sens, la responsabilité sociale et environnementale des entreprises qui est une intégration volontaire de la part des entreprises des enjeux de développement dans leurs activités devient graduellement «une condition sine qua non à la conduite de leurs opérations ainsi qu’à l’accès à certains marchés», a-t-elle dit. Les partenariats public-privé sont également un moyen efficace de mobiliser les ressources du secteur privé pour des projets d’intérêt public tout en permettant une meilleure coordination entre les acteurs et une approche intégrée du développement durable, a-t-elle poursuivi, notant que dans le contexte actuel, l’alignement et la mobilisation des ressources constituent des défis majeurs pour le financement du développement.

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