Economie

Inwi reçoit des centaines de demandes de portabilité par mois

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ALM : Quelle lecture faites-vous des résultats de l’étude sur la qualité des réseaux publics de télécommunications menée par l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) ?

Frédéric Debord : Il n’y a pas de lecture à faire, à mon avis les tests de l’ANRT parlent d’eux-mêmes. Par contre, il convient de relever que chez Inwi, on investit 1,5 milliard de dirhams cette année, essentiellement dans le réseau. Pour nous c’est un enjeu clé et on veut se différencier par la qualité et l’expérience que nous offrons à nos clients. Aussi, on a constaté une baisse générale de la qualité du réseau, mais chez Inwi nous avons un réseau dont la qualité augmente bien que ce soit des paramètres qui peuvent changer d’un trimestre à l’autre puisque la qualité du réseau dépend de beaucoup de choses. Le moment où l’on passe l’appel, s’il fait beau ou pas, tous ces paramètres entrent en jeu. Et donc, je préfère dire que la qualité du réseau se joue sur le long terme et pas en un trimestre et c’est justement là-dessus que l’on veut être jugés et surtout se différencier.

Comment la portabilité a-t-elle aidé au développement de Inwi ?

Je crois que la portabilité aujourd’hui est une chance. Cependant, nous n’avons pas le droit d’axer toute notre communication dessus puisqu’il y a des textes réglementaires très stricts mais Inwi bénéficie beaucoup de la portabilité et c’est peut-être lié à votre première question. À ce titre, il nous parvient des centaines de demandes de portabilité par mois.

Vous nous avez habitués à être précurseur en matière d’offre. Serait-ce une stratégie de Inwi ?

Vous savez, nous avons trois valeurs, la simplicité, la proximité et l’audace et on sera toujours audacieux. Cela s’applique également à nos offres.

Quelles ont été les retombées de l’opération «Dir Iddik» sur Inwi ?

Je crois que «Dir Iddik» a permis qu’Inwi s’affirme comme entreprise citoyenne.
Avant quand on venait de commencer l’opération «Dir Iddik», on était une entreprise qui démarrait et on cherchait à rendre tout ce qu’on recevait à la société mais d’une manière différente. Et je pense qu’en étant un intermédiaire entre les jeunes et les associations on a su développer une image différente de Inwi. Une image qui correspond parfaitement à nos valeurs et à nos clients.

Pourquoi vos actions sociales ne bénéficient-elles pas de la même communication?

Il est vrai que l’on lance des opérations diverses mais on ne cherche pas à faire de la publicité autour de notre responsabilité sociale. Aussi, nos actions de communication ne visent que la promotion de l’événement. Ainsi, quand on communique autour de «Dir Iddik», c’est pour rassembler et mobiliser les jeunes.

Même son de cloche pour «e-madrassa» qui a généré plus de 250.000 clics et qui vise la promotion de l’éducation. Pour nous, ce sont des engagements de long terme envers la société. Et même si nous en sommes les moteurs aujourd’hui, demain s’il y aura de nouveaux partenaires qui veulent nous accompagner, ils seront les bienvenus. Ce sont là nos valeurs et nous tenons à les préserver et les pérenniser.

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