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IQOS, réduction des risques, réglementation du secteur au Maroc … Philip Morris International dévoile sa démarche

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Il y a moins d’un mois, l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux «Food and Drug Administration américaine » (FDA) a donné son feu vert pour la communication sur IQOS.

Cela concerne le système de chauffage électronique du tabac de Philip Morris International (PMI) en tant que «Produit de tabac à risque modifié». Sur cette décision historique pour l’entreprise, André Calantzopoulos, le CEO de PMI a confié à ALM que «C’est la première fois que la FDA a accordé des ordres de commercialisation pour une alternative électronique innovante aux cigarettes en tant que produit à risque modifié.

La FDA a terminé son examen du dossier de preuves scientifiques étendues du PMI et a décidé que le passage complet des cigarettes conventionnelles au système IQOS réduit de manière significative l’exposition de votre corps à des produits chimiques nocifs ou potentiellement nocifs», ajoutant que cette décision confirme que le système IQOS est fondamentalement différent des cigarettes car il a été démontré qu’il réduit l’exposition aux produits chimiques nocifs ou potentiellement nocifs et que cette information doit être communiquée aux fumeurs adultes pour les aider à orienter leurs choix.

Et de poursuivre: «Il est temps maintenant de faire en sorte que les fumeurs adultes qui ne souhaitent pas arrêter abandonnent rapidement la cigarette pour de meilleures alternatives scientifiquement prouvées comme IQOS».

Cette alternative changera-t-elle l’industrie du tabac?

Philip Morris prône depuis un moment déjà un avenir sans fumée. Sur ce que changera ce concept pour l’industrie du tabac dans le monde, André Calantzopoulos affirme: «Nous ne pouvons pas parler au nom de toute l’industrie. Cependant en ce qui concerne Philip Morris, nous estimons que le développement et la commercialisation de produits qui réduisent l’exposition à des substances chimiques nocives ou potentiellement nocives permettra, d’une part, d’offrir un meilleur choix aux consommateurs qui veulent autrement continuer à fumer et, d’autre part, contribuera à la baisse du tabagisme».

A ce titre, il prend comme exemple le Japan, le pays qui compte le plus grand nombre d’utilisateurs d’IQOS au monde. «Des études indépendantes ont montré que l’introduction d’iQos au Japon a probablement réduit les ventes de cigarettes dans ce pays. Les chercheurs ont même constaté que la baisse des ventes de cigarettes a été multipliée par cinq après l’introduction de l’IQOS, sans pour autant augmenter les ventes globales de produits du tabac», relève-t-il.

150 millions de fumeurs dans le monde utilisent les produits Philip Morris

En termes de chiffres, PMI compte déjà à 10,6 millions de fumeurs le nombre de personnes qui ont arrêté de fumer et sont passés à IQOS. Le CEO de l’entreprise explique qu’aujourd’hui: «Il y a environ un milliard de fumeurs dans le monde. Dans ce milliard de fumeurs, environ 150 millions de fumeurs utilisent des produits de Philip Morris.

On en a plus de 11 millions qui ont arrêté de fumer et utilisent des produits de tabac chauffé. Notre objectif c’est qu’en 2025 on ait 40 millions parmi ces 150 millions qui passent au tabac chauffé. C’est un objectif ambitieux et on aimerait faire plus vite et aller plus vite que cela mais cela ne dépend pas que de nous et on ne peut y arriver seuls». Et d’ajouter : «Les autorités ont un rôle primordial pour accélérer ce processus avec des réglementations adaptées et une politique basée sur la réduction des risques comme outil complémentaires aux mesures sanitaires déjà en place pour combattre le tabagisme».

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Révision de la réglementation : Le Maroc ne devrait pas déroger à la règle

L’aspect réglementaire est essentiel dans la mise en place de ces alternatives. A ce sujet, l’entreprise précise que : «la réglementation est une composante importante pour la commercialisation et le succès de ces produits alternatifs dans un marché donné. En effet, pour que le consommateur soit informé quant à l’existence de ces produits qui représentent un bien meilleur choix que de continuer à fumer, la réglementation devrait, entre autres, permettre une commercialisation dans les meilleures conditions et une bonne communication avec le consommateur fumeur adulte». Et de conclure : «En règle générale, la réglementation évolue pour pouvoir accompagner le développement économique. Ainsi, vu que les produits alternatifs sont très nouveaux, les pays ayant autorisé leur commercialisation ont procédé à une révision de la réglementation régissant le secteur. Au Maroc, on ne devrait pas déroger à cette règle».

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