Economie

Jaouad Hamri ouvre grandes ses portes à Abdeslam Aboudrar

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L’Office des changes s’allie à l’Instance centrale de prévention de la corruption pour mieux cerner la corruption dans le secteur. En effet, les deux parties ont procédé, vendredi 31 mai à Rabat, à la signature d’une convention de coopération et de partenariat.

À noter que cet accord signé entre Jaouad Hamri, directeur de l’Office des changes, et Abdeslam Aboudrar, président de l’Instance centrale de prévention de la corruption, s’inscrit dans le cadre du développement de la coopération des deux organismes dans le domaine de la prévention et de la lutte contre la corruption. «Cette convention favorisera l’échange d’expertises entre l’Office des changes et l’Instance centrale de prévention de la corruption et permettra une coopération mieux coordonnée et plus efficace ayant pour objectif de renforcer l’intégrité et la transparence et promouvoir les principes de bonne gouvernance consacrés par la nouvelle Constitution», explique l’Office des changes dans un communiqué publié sur son site Internet.

Par ailleurs, aux termes de ce partenariat, l’Office des changes et l’Instance centrale de prévention de la corruption œuvreront conjointement pour la concrétisation des dispositions de la convention, notamment la formation, la sensibilisation aux effets néfastes de la corruption, l’échange d’expertises, d’informations et de données, la réalisation d’études, ainsi que l’assistance à la mise en œuvre du code de bonnes pratiques de gouvernance des entreprises et établissements publics.

Aussi, le suivi et l’évaluation de la mise en pratique des dispositions de la convention seront assurés par une commission conjointe qui sera, également, chargée d’élaborer un plan d’action, de veiller à la réalisation des projets qui en découlent et d’identifier d’autres domaines d’actions communes. Ainsi, main dans la main, Jaouad Hamri et Abdeslam Aboudrar s’attaquent à un fléau qui n’épargne aucun secteur. Le domaine des changes ne fait pas exception, étant donné le nombre et le volume élevé de transactions financières qui le constituent, il est donc des plus vulnérables. D’où la nécessité d’une telle coopération.

En effet, l’Instance centrale de prévention de la corruption se présente avant tout comme un organe chargé d’une mission de prévention de la corruption et à ce titre elle a pour rôle principal de contribuer à l’édification d’un véritable «Système national d’intégrité».

Cela consiste en l’impulsion de réformes majeures à caractère institutionnel, économique, administratif et judiciaire. Ces réformes constituent les fondations de l’édifice Système national d’intégrité. Mais aussi, dans l’élaboration de plans d’action intéressant les principaux acteurs, l’exécutif, le législatif, le judiciaire, les instances de contrôle, l’administration, le secteur privé, la société civile, les médias, l’université et autres, qui représentent les piliers d’un tel système. En gros, il s’agit d’une mission de longue haleine que l’Instance doit mener à bien avec tous ces acteurs dans la concertation et la coopération.

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