Dans une déclaration à Aujourd’hui le Maroc, Kamal Bensouda a précisé qu’il ne se représenterait pas pour un second mandat à la tête de la présidence du conseil régional du Tourisme de Marrakech.
Les opérateurs de la ville ocre ont pourtant insisté. En vain. M. Bensouda motive sa décision par les enjeux importants posés par la compagnie Atlas Hospitality qui va disposer de 12 hôtels, soit 4 400 lits d’ici l’année prochaine. Un programme colossal qui comprend actuellement 6 chantiers à travers tout le Maroc et qui comportera une ouverture opérationnelle tous les six mois.
L’ampleur de la tâche nécessite, précise M. Bensouda, une mobilisation de tous les instants. Il sera amené à sillonner tout le territoire national pour superviser les chantiers engagés. Les jeux sont donc ouverts pour la présidence du CRT de Marrakech. En dehors de la bataille pour la présidence, l’enjeu sera de visualiser Marrakech dans le secteur touristique pour la période 2006-2009. Quelle politique à adopter en terme de capacité litière par exemple ? question chère aux spécialistes de l’hôtellerie.
Actuellement, la ville ocre est à un taux de remplissage de 70% par an. C’est un taux de saturation qui expose la ville de tomber dans une démarche inflationniste dans un avenir proche. Si l’offre n’augmente pas d’un côté et la demande, stimulée par la promotion, continue de croître; les hôteliers tireront sur la manette des prix. Une équation qui se posera au prochain président du CRT, lequel prendra les commandes d’une ville plébiscitée par les tour- opérateurs et les compagnies aériennes.
Quel que soit le prochain postulant, il s’agit de maintenir et de renforcer une dynamique ascendante. S’agissant du successeur de M. Bensouda, son nom n’est pas encore connu. Pressenti, Abdellatif Kabbaj, président de l’Association de l’industrie Hôtelière a également précisé à Aujourd’hui le Maroc qu’il ne se représentera pas, ouvrant de surcroît un large boulevard à plusieurs candidats.