Economie

La B.P. au service de la mise à niveau

Tout effort de mise à niveau ne saurait se faire sans un financement conséquent qui puisse l’accompagner. Longtemps mises à l’index par les opérateurs économiques comme étant peu «coopératifs» à leur égard, exigence d’une garantie oblige, les banques marocaines mettent les bouchées doubles pour palier le manque en lignes de crédits efficients pour venir en aide aux entreprises. La dernière institution bancaire en date a été la Banque Populaire qui vient de lancer Châabi Rénovotel et Châabi Fortex, deux nouvelles lignes de crédit pour aider à la mise à niveau des secteurs touristique et celui de l’industrie du textile. Deux secteurs clés de l’économie marocaine qui, maintenant et plus que jamais, ont besoin d’être soutenus. Ces deux lignes de financement sont proposés au taux jugé exceptionnel de 4,6% et visent, selon un communiqué de la banque, «à offrir aux entreprises opérant dans les deux secteurs pré-cités les moyens de se moderniser et de gagner en compétitivité sur le marché international». Dédié aux établissements classés, Châabi Rénovotel s’intègre dans le programme de rénovation du parc hôtelier national et aux travaux d’amélioration et de réhabilitation des différents aménagements. Châabi Fortex a, quant à lui, pour objectif de soutenir les efforts de restructuration menés par filière au moyen de l’aide au renouvellement des outils de production, l’ajustement des techniques de fabrication et l’innovation.  
Avec une dotation globale de 200 millions de DH, Rénovotel est géré par les fonds de garantie Dar Dâmane et la Caisse centrale de garantie (CCG). Il vise les unités Hôtelières viables ayant au moins 7 ans d’activité. Une liste exhaustive de ces établissements, allant des hôtels 5 étoiles aux auberges, exception faite des maisons d’hôtes, a été arrêtée par la Commission nationale de classement. Fortex, quant à lui, est doté d’un budget de 100 millions de DH. Les entreprises bénéficiaires sont celles qui ont connu, les trois dernières années, des difficultés financières ne remettant pas en cause leur viabilité et présentant un programme de restructuration qui vise l’amélioration de leur compétitivité. Le Fonds se charge, à hauteur de 80% et en cofinancement à part égale avec les établissements bancaires, à financer leurs programmes de développement. L’implication des banques a donc été une condition sine qua non à la mise en place de ces deux fonds. Des banques qui, en l’absence de garanties, chose que les entreprises sont souvent en mal de fournir, n’accordaient des crédits que ponctuellement.

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