La caravane annuelle des 500 poursuit ses escales

Débattant des critères ESG

Dernière ligne droite pour la caravane annuelle des 500. Lancée le 18 octobre à Tanger, cette initiative engagée par Economie Entreprises en partenariat avec Kompass Maroc arrive ce mardi 25 octobre à sa troisième étape. Une conférence se tiendra dans ce sens à Agadir. Une autre est prévue le 26 octobre à Marrakech avant d’atteindre Rabat le 28 octobre comme dernière escale. Il est à noter que l’organisation de la caravane annuelle des 500 intervient en marge de la parution de la 21ème édition du classement des 500 plus grandes entreprises marocaines. La caravane porte sur une série de conférences débats ayant pour thème «les grandes entreprises face aux normes ESG». «Aujourd’hui dans ce monde, où les risques de tout genre pèsent sur la stratosphère entreprise, les métriques ESG se présentent comme l’alternative de résilience idoine.

Au-delà des logiques de rentabilité et des réflexes de rente, les critères ESG sont une réelle opportunité pour l’émergence d’une économie morale et une meilleure intégration dans le nouveau paradigme financier devenu inéluctable», explique Hassan M. Alaoui, président Economie Entreprises. La caravane se veut en effet une invitation aux grandes entreprises à travers le Royaume de s’approprier les critères ESG (Environnement, Social, Gouvernance) qui sont une garantie de qualité et de durabilité et un prérequis pour développer de nouveaux piliers de croissance. Ce rendez-vous connaît l’adhésion de plusieurs acteurs économiques dont la CGEM, les représentants des conseils des villes et des régions, les dirigeants de grandes entreprises en régions, ainsi que les experts en responsabilité sociale, développement durable et la gouvernance d’entreprise.

Rappelons que la nouvelle édition des 500 paraît dans un contexte particulier marqué par d’un côté la crise sanitaire qui met en évidence des failles longtemps ignorées par le monde économique, et de l’autre le conflit en Ukraine qui a renchéri les prix des matières premières et mis les chaînes d’approvisionnement sous pression.