Après l’Italie, l’Allemagne et l’Espagne, la Caravane d’incitation à l’investissement au Maroc, organisée par le Club des investisseurs marocains de l’étranger (CIME), a fait escale à Paris, à l’occasion de la tenue du Salon de l’immobilier marocain (SMAP-Immo) du jeudi 21 au dimanche 24 mai 2009.
À cette occasion, une rencontre consacrée à l’examen des possibilités et des avantages de l’investissement dans le Royaume dans les divers secteurs d’activité a été organisée avec la participation de plus de cinq cents ressortissants marocains et leurs compatriotes dans les pays d’accueil intéressés par l’investissement au Maroc, indique un communiqué du CIME parvenu, mercredi, à la MAP. Ont pris part également à cette rencontre des hommes d’affaires marocains, français et d’autres nationalités ainsi que des représentants d’institutions bancaires et d’associations marocaines.
Intervenant à l’ouverture de cette manifestation, le président du CIME, Bouchaib Rami, a indiqué que «le Club œuvre depuis plus d’une vingtaine d’années à encourager les MRE à venir investir dans leur pays d’origine». Il a également souligné que la communauté marocaine à l’étranger, qui a connu de profondes mutations et acquis, en un demi-siècle, constitue désormais un vivier de compétences apte à contribuer à l’essor de son pays d’origine. Outre le tourisme et l’immobilier, cette rencontre a été marquée par un débat sur le secteur agricole et les avantages accordés aux MRE désireux d’investir dans ce secteur. L’Agence de développement agricole, créée récemment, a présenté, à cet effet, le Plan Maroc Vert. Le projet de villages de vacances «Les jardins des Marocains du monde», destiné aux membres de la communauté marocaine à l’étranger, et dont le premier verra le jour à Saidia, a été également présenté lors de cette rencontre.
La Caravane d’incitation à l’investissement au Maroc a été décidée lors d’un forum tenu en mars dernier à Casablanca par le Club des investisseurs marocains de l’étranger, et a reçu le soutien de plusieurs secteurs de l’économie nationale, de départements ministériels, d’agences de développement des régions du Royaume et de plusieurs établissements bancaires.














