Economie

La chute libre se poursuit dans un secteur clef pour la région

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La stagnation dans le rouge semble être de mise pour la destination. Les statistiques du mois de février sont loin d’apporter un  peu de réconfort aux professionnels. En effet, la dégringolade affichée, depuis des mois, ne cesse de s’affirmer. Une chute libre dans un secteur clef pour la ville et la région. Et comme l’attestent les statistiques, le mois de février a enregistré une baisse en termes d’arrivées et de nuitées par rapport à février 2011. Une baisse estimée à -11,63% en arrivées et -17,60% en nuitées. Les arrivées qui ont été de l’ordre de 58.268 en  février 2011 sont descendues, au cours du même mois de cette année, à 51.485  alors que les nuitées ont chuté, passant de 339.383 à 279.635. Même son de cloche du côté des statistiques illustrant la répartition  des nuitées et des arrivées par marché.
Certes, le marché national et celui de l’Arabie Saoudite affichent une légère augmentation, mais ils sont loin de sauver la mise. En effet, aucun des marchés émetteurs  ne semble tenir devant cette crise. Notons que la répartition des arrivées et nuitées, durant le mois de février 2012, a fait ressortir une chute dans la plupart des marchés ciblés par les professionnels de la destination. Le marché italien vient en tête des marchés en régression. Il a enregistré une baisse de l’ordre de -76,45% en arrivées et -79,49% en nuitées. Même constat pour le marché russe où la chute a été de -34,97%  et -29,16%.  Le marché français a également enregistré un affaissement de -28,07% et -26,97% alors que le marché polonais a connu une baisse de -27,12% et 46,11%.  Les marchés allemand, belge et britannique n’affichent guère une bonne forme. La dégringolade a été de l’ordre de  -25,40% et -12,17% pour le premier, -7,89% et -10,96% pour le deuxième et -4,79% et -5,24% pour le troisième.
La durée  moyenne de séjour et le taux moyen d’occupation des hôtels de la ville ne peuvent que pâtir de cette situation. En effet, la durée moyenne de séjour a également enregistré une baisse, au cours du mois de février, passant de 5,83 nuitées en 2011 à 5,43 en 2012.
Par ailleurs, le taux d’occupation moyen dans les hôtels classés de la ville a connu une chute de -18,14%. Notons qu’il a été de l’ordre de 56,68%  en 2011 et 46,40% en 2012. Les professionnels du secteur évoquent, entre autres problèmes, ceux  liés à l’aérien, à la communication et à la concurrence. En effet, plus de 15 vols ont été supprimés et la répercussion de ce volet sur le secteur est incontestable. Cependant, la stratégie de communication de la destination semble défaillante face à celles des destinations concurrentes. Le manque d’attractivité de la destination se fait de plus en plus grand en l’absence d’une animation digne d’une destination touristique.
Les responsables du secteur misent encore sur le créneau soleil et le beau temps, mais sont-ils les seuls atouts à mettre en avant, surtout quand on note le même attrait chez les destinations concurrentes ?

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