Economie

La concurrence mondiale : Encore du chemin à faire !

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Le Maroc n’arrive toujours pas à atteindre le niveau adéquat pour affronter la concurrence mondiale. Un son de cloche tiré par le ministère de l’économie et des finances dans sa dernière étude portant sur la compétitivité des exportations marocaines.
Le bilan dressé par le département ministériel montre que l’offre exportatrice nationale reste jusque-là inerte, et ce en dépit des efforts consentis transcrits principalement par les différents plans sectoriels publics. La faille de l’offre exportatrice nationale réside principalement dans sa concentration sur des produits et marchés déterminés. La prédominance des produits à basse technologie et à forte intensité de ressources naturelles freine relativement la cadence des exportations marocaines et affaiblit en conséquence sa productivité. Compte tenu des facteurs précités les défis s’avèrent nombreux. Le premier pari consiste à assainir l’environnement de l’entreprise. «L’entreprise doit ainsi améliorer la qualité de ses produits, développer des techniques de management modernes, investir plus dans l’innovation et la recherche et développement. L’entreprise doit aussi intégrer dans sa stratégie de développement la valorisation du capital humain comme facteur central de compétitivité et de promotion économique et sociale du pays», relève-t-on dans l’étude du ministère des finances.

Pour réussir ce pacte, l’administration publique s’impose comme premier interlocuteur, et ce pour garantir en bonne et due forme la stabilité macroéconomique du Maroc. L’axe primaire formulé par le département des finances est la modernisation de l’administration qui, d’après le ministère des finances, «s’affirme de plus en plus comme une exigence incontournable pour relever le défi de la compétitivité». Certaines actions sont à prendre en considération, notamment l’accès au financement bancaire pour les PME, tout en assurant une plus grande flexi-sécurité au niveau du marché de travail. En outre, le renforcement de la formation professionnelle et l’amélioration des taux de scolarisation s’inscrivent en grande priorité.

Une main-d’œuvre qualifiée est le résultat d’une bonne adéquation des formations aux besoins du marché. Notons que le Maroc s’est engagé dans un processus de libéralisation de son commerce extérieur. Malgré les initiatives entreprises, les résultats restent en deçà des attentes. Le déficit commercial n’a cessé de s’aggraver, se chiffrant à fin 2012 à près de 200 milliards de dirhams.

Le taux de couverture s’est fixé à 48 % pour des exportations de 183 milliards de dirhams et des importations atteignant les 382 milliards.  Sur la carte des échanges commerciaux, l’Europe représente 60% du total, suivie de l’Asie (21%), de l’Amérique (12%), de l’Afrique (6,5%) et de l’Océanie (0,3%).

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