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La COP 22 officiellement ouverte: Le marteau de la présidence remis à Salaheddine Mezouar

© D.R

Lundi 7 novembre, Ségolène Royal a passé officiellement le flambeau à Salaheddine Mezouar pour la présidence de la 22ème Conférence des parties. Le Coup d’envoi de la COP22 a été officiellement donné dans la ville ocre marquant un nouveau tournant dans l’histoire de la lutte contre le changement climatique.

De Marrakech, la planète inaugure un nouveau round de négociations pour préserver les ressources et atteindre une résilience climatique notamment pour les pays vulnérables.

La présidence marocaine, élue par acclamation lors de la séance inaugurale des travaux de la COP22,  intervient à un moment historique des négociations pour le climat. La 22ème conférence s’inscrit dans la continuité de sa précédente avec un engagement déterminant, celui de réaliser les dispositions de l’Accord de Paris. La mission ne sera pas des moindres pour Salaheddine Mezouar qui conduit ce nouveau chapitre des négociations, et pourtant l’actuel président de la Conférence des parties se voit déterminé à accomplir en bonne et due forme son devoir. «La présidence marocaine œuvrera de manière sérieuse à atteindre des avancées concrètes en 2017. Nous nous engageons aujourd’hui dans une vision stratégique que nous déploierons en toute transparence et inclusion», assure M. Mezouar dans son mot d’ouverture. Le président de la COP22 a par ailleurs souligné que la responsabilité assignée au Maroc est grande devant l’Humanité. D’où l’importance d’inscrire cette transition environnementale et climatique dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant.

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Le Maroc, conscient des enjeux planétaires, aligne son engagement aux objectifs du développement durable définis par les Nations Unies à l’horizon 2032 et visant entre autre la lutte contre la pauvreté et l’exclusion ainsi que la préservation des océans et l’agriculture de la dégradation. Il s’agit en somme d’une véritable feuille de route dont l’application est en corrélation directe avec la question du changement climatique. L’Afrique se place au centre de ces préoccupations climatiques. Le Continent est en effet la priorité de la présidence marocaine. L’enjeux africain a d’ailleurs été souligné dans le récent discours du Souverain à l’occasion de la célébration de la Marche Verte . Sa Majesté le Roi a , dans ce sens, appelé à la mobilisation pour l’accès au financement et au transfert de technologies. La séance inaugurale des travaux de la COP22 a été marquée par une forte adhésion d’acteurs gouvernementaux et de la société civile.

La transition entre la COP21 et la COP22 s’est faite dans la joie et la bonne humeur.  Outre le marteau de la présidence, Salaheddine Mezouar s’est vu octroyer un cadeau symbolique de la part de Ségolène Royal : Un globe terrestre qui illustre l’importance de la mission qui lui a été accordée. A la fin de sa présidence de la COP 21, Mme Royal a tenue à saluer les efforts consentis par le Maroc pour réussir son mandat et a plaidé pour la consolidation de la justice climatique au niveau mondial. Le premier pas vers cette équité a été fait par l’allumage de lampes solaires en forme de fleur d’Ethiopie. Cet acte revêt un message significatif celui de garantir à l’Afrique son droit à la lumière.

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Le Maroc, trait d’union

Sur la question du partenariat Sud-Sud en matière climatique, le président de la COP22 a souligné que ce partenariat est fondamental en termes de relations internationales et l’apport Sud-Sud est nécessaire. Pour le partage, mais également pour la dynamique que doit jouer le Sud dans les mutations que le monde est en train de vivre. La spécificité du Maroc, c’est qu’il peut être un trait d’union entre plusieurs espaces.

Quand on parle de relation Nord-Sud, le Maroc peut être un facilitateur mais également un impulseur d’initiatives et de projets. C’est un rôle naturel que le Maroc peut jouer compte tenu de son histoire, de ses relations stratégiques diversifiées et de ses convictions. Le continent africain est en train de vivre de vrais défis (…) et il est clair que dans l’Accord de Paris la responsabilité est collective mais avec une différence parce que le continent africain est faiblement émetteur et ceux qui sont les plus émetteurs doivent contribuer à l’effort d’adaptation et d’atténuation.

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