La Société ivoirienne de banque (SIB), filiale du Groupe Attijariwafa bank, et le ministère auprès du Premier ministre, chargé du budget et du portefeuille de l’Etat ont organisé à Abidjan le 8 juillet 2016 une conférence de presse de lancement d’une Offre publique de vente (OPV) des actions de la SIB détenues par l’Etat de Côte d’Ivoire.
Cette OPV s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre d’une politique de privatisation de l’Etat de Côte d’Ivoire d’après les déclarations de Seydou Bamba, directeur des participations et de la privatisation (DPP), représentant le ministre auprès du Premier ministre, chargé du budget et du portefeuille, durant cette conférence. La privatisation de quatre banques à capitaux totalement ou partiellement publics, dont la SIB, a été envisagée selon lui.
Le gouvernement ivoirien a autorisé par conséquent, le 8 avril 2015, la cession partielle de sa participation à hauteur de 39% de la SIB, acteur majeur dans le paysage bancaire en Côte d’Ivoire, au groupe bancaire marocain Attijariwafa bank. Le contrat de cette cession et acquisition d’actions a été signé le 1er juin 2015.
Attijariwafa bank s’est engagée, par ailleurs, selon les clauses dudit contrat, à céder 15% du capital de la banque, à travers la Bourse régionale des valeurs immobilières, répartis comme suit : 12% au public et 3% aux salariés de la banque.
Ainsi l’Etat ivoirien cède, dans le cadre de cette OPV en cours de réalisation, 20% de ses parts dans le capital, soit 2.000.000 d’actions. Pour Daouda Coulibaly, directeur général de la Société ivoirienne de banque, «prendre des actions à la SIB aujourd’hui c’est faire un bon investissement au regard des performances de la banque».