Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en juillet prenait 1,24 dollar à 71,20 dollars.
Il était tombé à 67,42 dollars lundi, son plus bas depuis le 7 avril.
"Il est possible que le pétrole ait terminé son mouvement de correction à la baisse" entamé il y a une dizaine de jours, a jugé Phil Flynn, analyste chez Alaron trading.
"La prime de risque +ouragans+ est de retour car le marché a peur qu’un cyclone porte le coup de grâce à une infrastructure énergétique (américaine) toujours en voie de rétablissement après la saison des ouragans de l’an dernier", a-t-il ajouté.
Dans un rapport publié lundi, le Centre national des ouragans, basé à Miami, a prédit une saison des ouragans "très active" cette année, mais moins sévère que l’an dernier.
Le Centre anticipe 13 à 16 tempêtes tropicales, dont 8 à 10 pourraient se transformer en cyclone et 4 à 6 en ouragan majeur (force 3 à 5 sur l’échelle Saffir-Simpson), lors de cette saison qui débute le 1er juin et s’achève fin novembre. Jusqu’à 4 cyclones pourraient toucher les Etats-Unis.
Cette annonce est intervenue alors que plus de 20% de la production de pétrole du golfe du Mexique est toujours arrêtée en raison des dommages causés par les ouragans de l’été 2005, selon les derniers chiffres disponibles.
L’an dernier, la saison avait été marquée par 28 tempêtes tropicales, dont 15 cyclones et un nombre record de trois ouragans de force 5. Katrina et Rita avaient été dévastateurs pour les installations pétrolières du golfe du Mexique et du sud des Etats-Unis.