L’encours brut des crédits à la consommation ne cesse de progresser au Maroc. A fin septembre 2010, cet encours s’est établi à 40,1 milliards de dirhams contre 37,5 milliards de dirhams enregistrés en septembre 2009, soit une croissance de 6,8%. Compte tenu de cette évolution, la moyenne globale par dossier de crédit ressort à 29.000 dirhams contre 28.540 dirhams à fin septembre 2009. Selon le dernier bilan de l’Association professionnelle des sociétés de financements (APSF), la répartition de l’encours brut des crédits à la consommation met en relief l’engouement des Marocains pour les prêts personnels. Ces derniers ont atteint un encours de 26 milliards de dirhams à fin septembre 2010, soit une progression de 13,1% par rapport à la même période en 2009. En revanche, le crédit automobile a chuté de 1,5% pour s’établir à un encours de 12,3 milliards de dirhams contre 12,5 millions de dirhams en septembre 2009. Le revolving, quant a lui, a connu un repli de 13,6% pour atteindre, à fin septembre 2010, un volume de 591 millions de dirhams, alors que les crédits dédiés à l’équipement domestique ont régressé de 26,3% avec un encours global de 622 millions de dirhams contre 844 millions de dirhams enregistrés à fin septembre 2009. Dans le même contexte, le nombre de dossiers correspondant à l’encours à fin septembre 2010 s’est élevé à 1.382.000 dossiers en progression de 5% par rapport à une année auparavant, souligne l’APSF. Par ailleurs, les financements en crédit-bail ont reculé de 5,3% par rapport à la période correspondante de l’année 2009, et ce avec 9,6 milliards de dirhams. Le crédit-bail mobilier (CBM) a légèrement reculé avec un encours de 8 milliards de dirhams contre 8,1 milliards de dirhams recensés à fin septembre 2009. Cependant, le crédit-bail immobilier (CBI) a affiché un important recul (-25,9) en totalisant à fin septembre 2010 1,4 milliard de dirhams contre 2 milliards de dirhams enregistrés durant la même période 2009. Le recul des crédits-bails trouve son origine dans la baisse des financements en crédit-bail immobilier (-26%). Une baisse s’explique en bonne partie par les effets des dispositions fiscales de l’année 2010, indique l’APSF. Et de rappeler que «la loi de Finances 2010 a supprimé l’exonération des droits d’enregistrement dont bénéficiaient jusqu’au 31 décembre 2009 les opérations de crédit-bail immobilier au droit commun en la matière». Les financements au cours des neuf premiers mois de l’année correspondent à près de12.000 dossiers, répartis à raison de 11.700 dossiers pour le CBM, en recul de 8% et de 270 dossiers pour la CBI, en recul de 16%. La moyenne par dossier ressort globalement à 801.000 dirhams contre 907.000 dirhams au cours des neuf premiers mois de l’année 2009, conclut-on.