Economie

La douane retisse sa toile technologique

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BADR est le nom de code du nouveau dispositif informatique nouvellement mis en ligne sur le site web de l’administration de la douane. Il s’agit d’une application qui couvre le processus complet de gestion et de pilotage de l’activité douanière.
Plusieurs objectifs concourent à cette évolution. D’abord un objectif technique : le nouveau système se justifie par le passage à une infrastructure UNIX et un moteur de bases de données relationnelle ORACLE, une plate-forme technologique plus sophistiquée. Ensuite, le nouveau système va permettre un accès plus large à partir d’un portail Internet. Les opérateurs économiques et les partenaires de l’administration pourront se connecter à partir d’un ordinateur personnel équipé d’un simple navigateur Internet.
Concernant le fonctionnement de BADR, quatre principes ont été retenus pour ce projet. Un premier palier correspond à la prise en charge de l’acquisition des pools, les déclarations sommaires, dépotages et titres de transport, quelque soit leurs modes d’acquisition. Un deuxième palier correspond à un découpage fonctionnel autour de la déclaration en détail jusqu’à la liquidation et le paiement. Intervient par la suite un troisième palier. Celui-ci concerne une variété de domaines : la comptabilité, le contentieux, les impôts indirects et l’archivage. Enfin, un quatrième palier prend en compte les spécificités d’un certain nombre de domaines. Il s’agit de la mise à la consommation des véhicules MCV, des colis postaux et express et le travail rémunéré. Le choix de l’architecture informatique tient compte de plusieurs facteurs. Le nouveau système BADR a pour vocation de permettre la construction par étapes d’un système d’information basé sur l’ouverture et sur les standards du marché.
Le but est de permettre le suivi de l’évolution des trafics et de la réglementation douanière. Cette architecture permet également d’accroître les possibilités de connexion et les services offerts à chaque type d’usagers. Le système BADR devra généraliser les accès aux opérations douanières via Internet tout en assurant un maximum de sécurité.
Comme pour la majorité des grands projets de refonte des systèmes d’information, il a été retenu une architecture de type J2EE (Java 2 Entreprise Edition) comprenant un niveau Serveur Web d’interface avec les utilisateurs, un niveau Serveur d’Applications et un niveau Serveur de Données et Passerelle d’accès au système existant (SADOC).
En décodé, cette architecture permet de bénéficier d’une infrastructure d’applications qui offrent aux divers types d’utilisateurs un accès personnalisé, évolutif et n’imposant pratiquement aucun pré-requis au niveau des ordinateurs. Pour utiliser le nouveau système, deux modules sont proposés : L’EDI (l’Échange de Données Informatisé) et l’accès direct via Internet. L’EDI est une technique d’échange de données numériques structurées selon des messages préétablis et normalisés entre deux ou plusieurs partenaires dont les systèmes d’informations sont conçus indépendamment, en utilisant un moyen de télécommunication. Le second mode d’accès passe lui directement par un navigateur web. Simple et pratique.

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