Economie

La finance participative, source supplémentaire de richesse

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Bien qu’il ait tardé à opter pour le financement participatif, le Maroc est bien préparé pour s’y intégrer et de prendre même le pas sur certains pays déjà présents sur ce marché. C’est ce qu’a affirmé Lahcen Daoudi, ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, lors d’une conférence, organisée lundi 4 mai à Tanger, sous le thème «Les fondements des banques islamiques».

Se distinguant par une économie très diversifiée, faisant de lui une destination de choix pour les investissements directs étrangers, «le Maroc peut s’offrir aujourd’hui comme une plate-forme des banques islamiques à côté de l’Europe», a dit M. Daoudi.

L’intégration du Maroc au marché du financement participatif vient, selon ce dernier, en réponse aux attentes d’un grand nombre de citoyens et d’investisseurs, qui préfèrent les produits et services des banques islamiques à ceux des établissements bancaires traditionnels. M. Daoudi a tenu à préciser que ce genre de clients aura ainsi la liberté de choisir le système bancaire qui lui convient et non praticable de «riba». Ce qui permettra «aux banques islamiques de mobiliser des fonds qui échappent à la finance traditionnelle», a-t-il souligné.

M. Daoudi a poursuivi que le Maroc est bien préparé pour la mise en service de vraies banques participatives coexistant avec les autres établissements bancaires traditionnels, mais dans un environnement concurrentiel au profit des consommateurs.

Considérées comme une source supplémentaire de richesse  pour le Maroc, «les banques participatives peuvent nous procurer 0,5 à 1% du PIB, chaque année, au Maroc», a-t-il dit. Organisée par l’Ecole nationale de commerce et de gestion de Tanger (ENCGT) en partenariat avec l’Association marocaine d’économie islamique (ASMESI) de Tanger, cette conférence a constitué une occasion de sensibiliser et d’informer sur le développement des finances participatives à travers le monde.

En se basant sur les données statistiques des centaines d’institutions réparties sur plus de 75 pays, «les avoirs des banques islamiques ont été multipliés par 9 entre 2003 et 2013, soit une progression de 16% par an. Ils dépasseraient actuellement les 2.000 milliards de dollars», a indiqué Mohamed Amine M’Barki, secrétaire général de l’ASMESI de Tanger, faisant remarquer que ce secteur «va encore doubler de volume pour atteindre 4.000 milliards de dollars».

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