Economie

La Marocaine Vie, une valeur en mutation

Cette baisse est expliquée par les analystes de SOGÉBOURSE par une forte risque liée principalement à la nature des placements de l’entreprise. En effet, la Marocaine vie détient un portefeuille composé essentiellement de produits de taux. Ainsi, une baise des taux d’intérêt générerait –elle automatiquement des plus –values latentes sur le portefeuille obligataire existant. De même la Marocaine Vie est également exposée aux perturbations susceptibles d’affecter le marché de l’immobilier, dans la mesure ou les placements immobiliers constituent la seconde composante de son portefeuille. Par ailleurs la problématique de la Marocaine Vie est mise en exergue par son intervention uniquement sur la seule branche des assurances personnes. Cette branche qui n’est pas très développée au Maroc.
Paradoxalement la force de vente de la Marocaine Vie a toujours représenté l’un de ses principaux atouts (120 commerciaux). De plus et a la faveur de la cession de 50,02 % au Groupe Société Générale, la compagnie va encore bénéficier d’un réseau bancaire de 150 agences ce qui va lui donner certainement un coût de fouet aux primes émises. En effet, cette acquisition parle la SGMB témoigne de sa confiance et de l’optimisme quant au potentiel de croissance de la compagnie à moyen et long terme. De même l’entrée au capital du groupe Société Générale, en tant qu’actionnaire de, référence permettra à la Marocaine Vie de bénéficier de l’expertise et du savoir –faire du groupe dans le domaine de l’assurance vie et de mettre en place une stratégie de la banc assurance. Et cela pour plusieurs raisons, d’abord la taille de la compagnie, qui sera dotée d’un capitale de 73,5 millions de DH, lui permettra de mieux s’imposer dans un marché en concentration et de plus en plus concurrentielle. Ainsi les capitaux propres sont en baisse suite notamment à l’impact des déficits enregistrés par la compagnie, passant de 84 à 68 millions de DH en 2001. « L’entreprise souffre d’une part de marché très faible qui l’empêche d’atteindre la taille critique et d’affirmer par la suite sa position sur le marché » affirme une analyste de Wafa bourse.
Parallèlement la société a enregistré un résultat net en hausse entre 1998 et 1999, mais elle a vu son résultat net se dégrader au cours de l’exercice 2000 du fait de la dégradation du résultat d’exploitation. Cette dégradation est consécutive à la politique de provisionnement importante adoptée au cours du même exercice. En fin la société ne compte pas distribuer de dividende pendant les deux prochaines années comme il nous l’affirme, Meriem Belhabib de Wafa bourse.

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