Economie

La pêche aux céphalopodes se poursuivra jusqu’au 30 avril

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Le département de la Pêche maritime vient de donner son autorisation pour la reprise de la pêche aux céphalopodes dans la zone comprise entre Boujdour et Lagouira jusqu’au 30 avril. Cette reprise vient après une période de repos biologique de trois mois, octobre, novembre et décembre 2008, conformément aux recommandations de l’Institut national de recherche halieutique. En effet, le département de la Pêche maritime a fixé un quota global exploitable de 28.000 tonnes pour cette campagne de pêche.
Ce quota se répartit entre les trois segments ciblant cette ressource conformément à la clé de répartition fixée dans le plan d’aménagement de 2004 à hauteur de 63% pour la pêche hauturière, 26% pour la pêche artisanale et 11% pour la pêche côtière, indique un communiqué de presse du département de la Pêche maritime. De même, les pêcheurs artisans de la région de Boujdour ont bénéficié en plus du quota global, d’une autorisation pour la capture de 750 tonnes de poulpe, en raison de l’importance socio-économique de l’activité de pêche dans le développement de cette région. En plus, les représentants du segment de la pêche artisanale se sont mis d’accord sur la reprise de leurs activités le 15 janvier, compte tenu du programme de restructuration de leur flottille en cours d’achèvement ainsi que pour d’autres considérations d’ordre organisationnel liées à ladite activité, ajoute la même source. Par ailleurs, cette campagne est marquée par l’ouverture du site d’Imoutlane (PK 111). Ce site accueillera quelque 250 barques, dans la circonscription maritime de Dakhla afin d’assurer une répartition spatiale équilibrée de l’effort de pêche sur les sites  autorisés. Pour ce qui est des ressources, il est à signaler que le stock céphalopodier présente des signes encourageants de redressement, à la faveur des mesures d’aménagement prises au niveau du plan d’aménagement du 12 avril 2004.
Cependant, le département de la Pêche maritime prévoit le renforcement de son dispositif de contrôle des activités de pêche dans les ports de débarquements et sur les sites de pêche. Cela à travers l’inspection des engins de pêche, les tailles marchandes des prises et le nombre de caisses autorisées au débarquement.  Cette action vise en fait à lutter contre la pêche illicite, et d’éliminer le braconnage et lutter contre les circuits informels de commercialisation de cette espèce. Afin de  renforcer ce contrôle, des commissions locales d’inspecteurs se sont rendues dans la zone Sud où débarque la quasi-totalité des poulpes pêchés par la flotte côtière et artisanale.  En plus, ce contrôle s’étendra  aux ports d’Agadir et de Tan-Tan une fois la flottille hauturière amarrée aux ports pour les opérations de débarquement des captures. Toutefois, ce dispositif sera complété par le renforcement du contrôle en aval, en particulier au niveau des circuits de commercialisation, des usines de conditionnement et de stockage ainsi qu’à l’export.

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