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La performance économique marocaine menacée par les facteurs exogènes

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Oxford Business Group livre ses perspectives pour 2019

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Le ralentissement du commerce international et de l’investissement ainsi que l’accroissement des tensions commerciales au niveau mondial et le resserrement des conditions de financement auront des conséquences sur l’économie marocaine.

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La dynamique économique du Maroc durant l’année 2018 a finement été examinée par les experts de l’Oxford Business Group. L’OBG qui vient de livrer son bilan annuel concernant le Maroc anticipe des perspectives plus au moins moroses pour le pays en 2019. Les experts prédisent un fléchissement de la croissance au titre de cet exercice. «Malgré la poursuite du déploiement de projets d’infrastructures, une série de facteurs extérieurs pourrait avoir des retombées négatives sur le développement économique du Maroc cette année», peut-on relever de l’OBG qui s’appuie dans son analyse sur les prévisions de la Banque mondiale. Se référant à l’analyse de l’OBG, le ralentissement du commerce international et de l’investissement ainsi que l’accroissement des tensions commerciales au niveau mondial et le resserrement des conditions de financement auront des conséquences sur l’économie marocaine.

Le Brexit est également un facteur de risque à ne pas négliger. «Les incertitudes qui entourent la sortie du Royaume-Uni de l’UE compromettent la stabilité commerciale», peut-on relever de l’OBG. Le ralentissement attendu ne durera pas pour autant puisqu’une accélération est prévue dès 2020 La Banque mondiale prévoit dans ce sens une croissance de 3,5%. En revenant sur les réalisations 2018, OBG évoque l’attractivité de l’investissement du Royaume. La hausse des flux des investissements directs étrangers drainés en 2018 pourrait, selon OBG contribuer au renforcement du statut du Maroc en tant que première destination d’investissement en Afrique.

«L’amélioration du classement du Maroc au dernier Indice de la facilité de faire des affaires publié par la Banque mondiale au mois de novembre contribue à faire du Royaume une destination attractive pour les investissements», observent les experts de l’OBG. En effet, le Maroc a amélioré son classement Doing Business arrivant au 60ème rang à l’échelle mondiale. Une avancée qui s’explique par les réformes mises en place pour faciliter la création d’entreprises et de transfert de propriété, la dématérialisation des procédures ainsi que l’amélioration de l’infrastructure logistique.

L’année 2018 a connu le déploiement de grands projets d’infrastructures. Le projet phare de l’année est le lancement de la ligne ferroviaire grande vitesse reliant Casablanca-Tanger.

La dynamique infrastructurelle devra se poursuivre en 2019, notamment avec l’entrée en service de Tanger Med 2 prévue au premier trimestre de l’année. Cette infrastructure portuaire disposera d’une capacité de traitement de 6 millions de conteneurs EVP (équivalent vingt pieds), soit le double du port existant. Les experts de l’OBG rappellent par ailleurs que le Maroc a conservé durant 2018 une croissance économique soutenue. Une dynamique tirée par la solidité des flux d’investissement et la bonne performance à l’export des différents secteurs.

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