EconomieUne

La prime de risque action revue à la hausse

© D.R

BMCE Capital Research livre la mise à jour du premier semestre 2021

BMCE Capital Research partage sa nouvelle mise à jour de la prime de risque action. Elle ressort à 8,45 % en augmentation de 0,25 point par rapport à septembre 2020. Cette augmentation de la prime de risque prospective est induite par «la revue à la hausse des objectifs de cours, actualisée au moment de la reprise progressive de l’activité économique, couplée à la hausse générale des cours boursiers», relève-t-on de BMCE Capital Research, filiale du Groupe BMCE Capital dédiée à la recherche et à l’Analyse financière. Elle s’établit à 7,9% pour les industries, à 10% pour les financières et à 6,7% pour les assurances.

Se référant à BMCE Capital Research, «cette ventilation traduit une éventuelle recrudescence de la volatilité du marché à l’heure où le contexte économique sombre toujours dans le flou». Le calcul semestriel de la prime de risque action -PRA- intervient dans un marché action en redressement ayant notamment profité de l’annonce et du lancement prometteur de la campagne de vaccination au Maroc et dans le monde. Toutefois, le contexte global n’en reste pas moins teinté d’incertitudes et ce, en raison des conséquences décalées de la pandémie en post-crise».
Dans son analyse, BCME Capital Research a appliqué quatre méthodes (historique, instantanée, prospective et par sondage). Tout au long de ce process, la hausse de la prime de risque a été confirmée. Elle s’avère toutefois plus ou moins importante et ce selon les horizons de calcul.

«Cette situation semble dénoter d’une hausse de l’aversion des investisseurs dans un contexte marqué encore par une fébrilité de la confiance en l’avenir. L’espoir engendré par le lancement des campagnes de vaccination semble avoir été terni par la recrudescence des contaminations chez les principaux pays partenaires ainsi que par l’anticipation d’effets induits additionnels négatifs sur l’économie en post-crise», commentent les analystes de BMCE Capital Research. Il est utile de souligner que la prime de risque est définie comme «étant un concept de finance qui désigne un supplément de rendement afin de compenser un niveau de risque supérieur à la moyenne».

Elle équivaut à la différence entre le rendement observé sur le marché à partir d’un indice de référence et le taux sans risque. En détaillant la méthodologie adoptée par BMCE Capital Research, la prime de risque action (PRA) par la méthodologie historique ressort à 6,1%, soit stable par rapport à la dernière actualisation faite à fin septembre 2020. La période d’observation retenue dans ce sens s’étend de janvier 2007 au 18 mars 2020. La part instantanée se situe pour sa part à 6,3% contre 5,6% en septembre 2020. BMCE Capital Research a également analysé la prime risque action en s’axant sur le sondage. Il s’agit d’une méthode introduite en septembre 2017 dans le panel de BMCE Capital Research.

Elle permet d’estimer la prime de risque en se basant sur les attentes et les prévisions des différentes catégories d’investisseurs du marché national et ce en termes de rentabilité annuelle exigée à l’horizon de 10 ans. L’échantillon retenu dans ce sens est composé des OPCVM, assurances, et Caisse de retraite. «En équipondérant les primes de risque collectées auprès de chaque répondant, la PRA par sondage ressort à 8,1% en augmentation de 2 points comparativement au deuxième semestre 2020». Et d’ajouter que «ce surcroît de rémunération attendue par les investisseurs s’explique par la hausse de l’aversion des investisseurs au risque dans un environnement encore incertain et dans un contexte marqué par la baisse des taux de rendement des valeurs cotées».

Rappelons que le sondage effectué par BMCE Capital Research auprès des investisseurs institutionnels laisse apparaître une croissance économique en progression entre 3 et 3,5% alors que Bank Al-Maghrib avait prédit une reprise de 5,3%. Les investisseurs institutionnels anticipent également une performance du Masi laquelle elle sera comprise entre 6 et 6,5% en 2021. On relève, en outre une appréciation limitée de la capacité bénéficiaire 2021 des sociétés cotées entre 0 et 5%.

 

Articles similaires

EconomieUne

M. Sadiki met en exergue l’urgence de mobiliser des financements pour l’Afrique

Une déclaration commune adoptée à l’issue de la 4ème Conférence ministérielle de...

EconomieUne

Avec «Filière M» : Marjane Group soutient les producteurs, les coopératives et l’environnement

Filière M s’inscrit dans une démarche globale de protection de l’environnement, en...

SociétéUne

L’UM6P présente au sommet présidentiel de l’Alliance U7+  

L’Université Mohammed VI Polytechnique a pris part, les 11 et 12 avril...

EconomieUne

Outsourcing : Intelcia renforce sa position sur le marché lusophone

L’opérateur d’outsourcing marocain vient d’inaugurer un site de 4.000 m² au Parque...

EDITO

Couverture

Nos supplément spéciaux

Articles les plus lus