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La réalisation effective du périmètre irrigué de Jriafia en octobre prochain

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Un projet qui va créer 5.000 emplois

Le projet du périmètre irrigué de Jriafia promet de transformer le potentiel agricole de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra en réelles opportunités de créaton de la valeur ajoutée locale. Selon Sidi Hamdi Ould Errachid, président du Conseil régional de Laâyoune Sakia El-Hamra, les différentes études techniques relatives au projet d’aménagement hydro-agricole de 1.000 ha au sud de la ville de Boujdour sont bouclées, alors que le début de la réalisation effective de ce projet qui va créer 5.000 emplois est prévu en octobre prochain.

Ce projet annoncé à l’occasion du lancement du nouveau plan de développement des provinces du Sud concerne notamment l’aménagement de près de 1.000 ha pour le développement des filières maraîchère et laitière dans la commune rurale de Jriafia, à environ 160 km au sud-est de Boujdour. «Le périmètre Jriafia s’étend sur une grande superficie qui dépasse les 5.000 ha, sous forme de dépression naturelle (appelée localement Grarat), creusée dans le plateau. Il est constitué d’une cuvette plus ou moins à l’abri des vents, où pousse une végétation naturelle favorisée par la présence d’un sol moins hostile que celui situé en hauteur», précise-t-on de même source. Le projet est destiné à valoriser les eaux d’irrigation, améliorer le revenu des agriculteurs, créer une valeur agricole ajoutée de 115 millions de dirhams, augmenter la production agricole (1.750 tonnes de lait, 600 tonnes de viandes rouges et 50.000 tonnes de maraîchage) et créer 765 nouveaux emplois permanents.

Sur le terrain, ce projet sera composé d’ouvrages de creusement et d’équipement de forages profonds, de construction d’une station de filtration et de dessalement, d’aménagement d’un réseau d’assainissement et de pistes, d’équipement interne des parcelles pour l’irrigation au goutte-à-goutte et de construction d’une clôture autour du périmètre afin de réduire l’effet du vent et d’atténuer l’ensablement. Il s’agit également de la mise en place d’une exploitation modèle des vaches, d’une unité de valorisation de lait de vache, d’une unité de traite (vaches laitières) et d’un centre d’insémination artificielle, outre l’acquisition de matériel technique et agricole et l’installation de serres pour cultures maraîchères (tomate, melon…).

Ce projet ambitieux permettra de diversifier l’activité agricole qui repose essentiellement sur l’élevage. Le cheptel dans la région compte 105.000 têtes de camelins, 300.000 têtes de caprins et près de 260.000 têtes d’ovins.

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