Economie

La révision de la loi relative aux coopératives en question

Le débat sur la révision de la loi relative aux coopératives revient au-devant de la scène. Un colloque national autour de cette thématique sera organisé le 17 juin courant à Rabat. Organisé par le ministère de l’Economie sociale, des Petites et Moyennes entreprises et de l’Artisanat, ce colloque intervient en complément des travaux et du bilan des ateliers national et régional des années 1999 et 2000 qui ont recommandé, entre autres, la révision du cadre juridique en vue de l’adapter aux besoins nécessaires à la dynamisation du secteur, à l’amélioration de ses performances et à sa mise à niveau de manière à faire face aux exigences de la mondialisation et de l’économie de marché, souligne un communiqué du ministère. 300 délégués de coopératives et institutions ou services concernés pour un débat approfondi autour des amendements de la loi régissant le secteur participeront à cette rencontre.
Au menu : les aspects juridiques et institutionnels ainsi qu’à ceux relatifs au fonctionnement, à la gestion et aux ressources des coopératives. Un rapport général sera soumis au département de Lahlimi pour enrichir le projet de loi. Notons que le Royaume compte aujourd’hui 3958 coopératives qui emploient 35000 personnes. Pour l’année 2001, celles-ci ont investi 11 milliards de DH.
Selon les chiffres disponibles, les coopératives assurent le traitement de 35% des quantités de lait collectées. Elles produisent 33% du lait pasteurisé, 75% de petit lait. Elles fournissent également la moitié de la production du riz disponible sur le marché national. Ces structures contribuent également dans l’évolution des activités liées aux secteurs de l’habitat et de la pêche.
Aujourd’hui, les coopératives veulent élargir leur champ d’intervention à d’autres activités : l’e-commerce, le conseil en gestion, l’éducation, la formation, et l’animation culturelle et touristique. Mais elles font face à des contraintes liées notamment au financement, au manque de formation et à l’absence d’une stratégie marketing et de budgets destinés à la promotion commerciale.

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