Economie

La saison n’est pas perdue

A en juger par les dernières prévisions météorologiques relatives à la semaine allant du 18 au 23 février, il s’avère que le temps restera nuageux sur la moitié nord du pays. Auprès de la Direction de la météo, on indique que ces nuages donneront lieu à des pluies d’intensité variable d’une région à l’autre. Et d’ajouter que ces précipitations seront faibles à modérées sous forme d’averses orageuses sur les reliefs de l’Atlas. Si ces prévisions donnent lieu à l’optimisme, il reste que l’état d’avancement de la campagne agricole arrêté au 10 février fait planer le doute sur le sort de la saison. Le bilan constate un déficit de 29% par rapport aux précipitations normales.
Le ministère de l’Agriculture précise par ailleurs que le régime pluviométrique a été caractérisé par trois phases. La première a été marquée par une sécheresse qui s’est étalée de la première décade de septembre jusqu’au début de la deuxième décade de décembre 2001.
Au 10 décembre de l’année précédente, le cumul pluviométrique moyen national s’est établi à 56mm, soit la moitié des précipitations normalement reçues à la même date. Le département de tutelle indique que ce déficit a touché toutes les régions agricoles à l’exception de l’Oriental.
La deuxième phase relative aux deux dernières décades de décembre 2001 a été marquée par des pluies importantes et généralisées. Ce qui a permis d’ailleurs de combler le déficit pluviométrique et d’améliorer les retenues des barrages, d’accélération du rythme d’installation des cultures d’automne et de démarrage de la végétation naturelle des parcours. La troisième et la dernière phase qui s’est étalée jusqu’au 27 décembre 2001 a été marquée par une quasi-absence de précipitations.
En ce qui concerne les superficies semées, celles-ci ont atteint 4,9 millions d’hectares. Un niveau identique par rapport à celui enregistré, lors de la campagne précédente, constate le ministère de l’Agriculture. Et de poursuivre que comparativement aux superficies semées en céréales d’automne, le taux de réalisation dépasse les 90% pour l’ensemble des régions agricoles à l’exception des zones situées au sud du Haut Atlas où ce taux ne s’élève pas à 70% en raison des faibles pluies enregistrées. Les conditions climatiques défavorables ont entraîné un recul de la croissance végétative au niveau de la plupart des zones agricoles avec toutefois certains cas de jaunissement observés notamment sur l’orge. La situation des cultures d’automne reste pourtant variable selon les régions agricoles et les techniques culturales mises en oeuvre. Le ministère relève un état végétatif satisfaisant des céréales concernant les parcelles ayant été semées précocement et ayant bénéficié du respect de la rotation culturale. Ces parcelles, il faut le rappeler, disposent de sols lourds assurant la constitution d’une réserve hydrique suffisante. Une chose est sûre : les mauvaises conditions climatiques ont affecté sérieusement la production céréalière. Un redressement des ces cultures peut être assuré mais à condition du retour des pluies dans la deuxième quinzaine du mois en cours. Sur un autre volet, le département de l’Agriculture avance que l’approvisionnement en facteurs de production se déroule dans de bonnes conditions.
La demande sur les semences certifiées des céréales a été en deçà des prévisions. Ce qui a permis de constituer un stock estimé à 350.000 quintaux. Pour l’heure, les ventes globales se sont élevées à 591.000 quintaux, soit 59% des disponibilités.

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