Les deux parties avec le soutien du projet ProAgro Maroc de l’OIT œuvrent à créer une plateforme collaborative pour identifier des actions concrètes de formation-insertion adaptées aux exigences du secteur en matière de compétences.
Adapter les futures compétences aux besoins de l’agro-industrie, telle est l’ambition portée par l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (Anapec). L’Agence, à travers son dispositif de veille sur le marché de l’emploi et des compétences, demeure engagée à identifier les opportunités générées par l’évolution des secteurs, notamment l’agroalimentaire qui contribue à hauteur de 5 % du PIB national et près de 150.000 emplois. Dans cette optique, des synergies ont été créées sous une perspective de partenariat public-privé. Ainsi, l’Anapec, en partenariat avec la Fédération nationale de l’agroalimentaire (Fenagri) et avec le soutien du projet ProAgro Maroc de l’Organisation internationale du travail (OIT), intensifie son engagement auprès du secteur agro-industriel au Maroc.«Face aux défis environnementaux, économiques et sociaux croissants, ce partenariat public-privé vise à créer une plateforme collaborative pour identifier des actions concrètes de formation-insertion adaptées aux exigences du secteur en matière de compétences, afin d’anticiper notamment la transformation des industries du secteur impliqué par la transition verte», apprend-on dans ce sens. A cet égard, un atelier a été lancé le 23 mai par Imane Belmaati, directrice générale de l’Anapec, et Naoufel Jellal, président de la Commission environnement, développement durable et climat de la Fenagri. L’événement a réuni des représentants de l’écosystème, avec notamment la participation de professionnels et d’entreprises de l’agro-industrie, d’opérateurs de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur, favorisant ainsi une dynamique d’intelligence collective. Les interventions ont porté sur l’importance d’apporter des réponses agiles aux besoins évolutifs des employeurs et des secteurs en compétence, en insistant sur les implications de la transition verte pour l’industrie agroalimentaire en matière d’adaptation au niveau des procédés et des métiers et professions, que ce soit à travers le verdissement des emplois-métiers existants ou la création de nouveaux. Les échanges se sont articulés autour de l’importance de mobiliser les entreprises et autres acteurs clés dans la co-construction de ce programme de formation, afin qu’il soit adapté aux besoins présents et futurs dans ce domaine.