Lancement des travaux de l’hôtel Raffles à Taghazout

Les travaux de construction de la première unité hôtelière dans Taghazout ont été lancés lundi 2 février. Cet événement, tant attendu, a fait couler beaucoup d’encre à cause du retard enregistré. L’investisseur Colony Capital vient affirmer son engagement via le lancement des travaux de construction de l’hôtel Raffles. L’importance de cet investissement colossal de Colony Capital, qui est le premier du genre en Afrique, a suscité la présence du ministre du Tourisme et de l’Artisanat,  Mohamed Boussaid, le wali d’Agadir Idda Outanane, Rachid Filali, ainsi que le président fondateur de Colony Capital, Thomas J.Barrack. Le projet qui consiste en la réalisation d’un resort en front de mer avec 6 km de plage sur un terrain de 615 ha, va débuter avec la mise en place d’une première tranche du projet. Cette première phase sera articulée autour de la construction de l’hôtel Raffles. Un hôtel de luxe de 165 chambres, 60 villas et d’un golf semi-désertique de 18 trous.
La mise en place de ce projet constitue une plate-forme de tourisme haut de gamme qui créera un nouveau produit de tourisme de luxe. «L’approche adoptée par l’aménageur développeur  prévoit  la création d’une nouvelle marque qui s’appelle Taghazout pour développer un tourisme haut de gamme en parfaite ligne avec la politique touristique nationale», a déclaré
M. Boussaid à ALM. Cette cérémonie de lancement des travaux revêt donc, pour le ministre et les professionnels,  plusieurs sens. «Cette cérémonie du lancement des travaux avait beaucoup de signification, elle atteste dans un premier contexte de l’engagement de Colony Capital  qui est un grand opérateur mondial  dans un contexte très difficile et c’est une marque de confiance. Quant à la deuxième signification, cette cérémonie apporte les réponses aux professionnels, députés, presse et locaux», explique-t-il à ALM. L’hôtel  Raffles ainsi que ses infrastructures seraient donc opérationnels à partir de juillet 2010.
Cette cérémonie a été l’occasion d’apporter des réponses sur le retard enregistré et sur l’engagement  sérieux de la part des investisseurs et du ministère du Tourisme et de l’Artisanat, qui étaient soucieux de donner naissance à un projet bien ficelé et étudié sur toutes les facettes. Cette période était donc déployée à la finalisation du concept, les réajustements liés à la convention signée avec le gouvernement et la réorganisation de la structure dédiée à la maîtrise d’ouvrage. Le projet est colossal et l’investissement dans le cadre de la première tranche est de 9,5 milliards 700 millions de dirhams pour l’hôtel Raffles. Et selon l’opérateur, cette marque sera déclinée selon trois thèmes : la famille, sport et aventures. Si aujourd’hui on assiste au lancement de la première tranche du projet global, la deuxième tranche ne fait l’objet d’aucun engagement. Qu’adviendra-t-elle de cette tranche et qui s’en occupera ? La question reste posée. Parler de l’implantation et de la naissance d’une nouvelle marque «Taghazout» suppose également l’engagement dans le cadre du développement socio-économique de la région et plus précisément des deux villages avoisinants, à savoir : Taghazout et Aourir. Cette question a été soulevée et les investisseurs semblent également soucieux des deux axes de développement en parallèle du projet. La contribution et le financement d’un programme socio-économique ainsi que la préservation de l’environnement. Le lancement des travaux de la première tranche donne donc le coup d’envoi à un nouveau resort nouvelle génération de positionnement comparable aux resorts de les plus luxueux du bassin méditerranéen.