Aujourd’hui le Maroc : Peut-on faire un premier bilan de la situation du tourisme au Maroc après les événements du 11 septembre ?
Fathia Bennis : C’est ce que, nous professionnels, essayons de faire dans le cadre des travaux des assises du tourisme. Déjà, on peut dire que le bilan n’est pas négatif, comparativement à d’autres marchés concurrents. Sur toute l’année, nous avons enregistré une évolution de 3,4 % au niveau des arrivées aux frontières en dépit d’une régression de 20 % sur les quatre derniers mois de l’année 2001. La chute a atteint des dimensions pharamineuses dans d’autres destinations, autres que le Maroc, que par esprit d’éthique je me refuse de lister.
Quel message transmettre à travers les assises du tourisme ?
C’est pour dire que nous maintenons nos objectifs. Ceux énumérés dans le cadre de la convention cadre du tourisme. Il s’agit aussi de profiter de la présence d’opérateurs étrangers pour leur dire que nous sommes vivement impliqués et que jamais nous ne baisserons les bras devant les handicaps. Il faut que le secteur connaisse une croissance soutenue de 15 % l’an. Et pour y arriver, il faut décliner la stratégie par marché. C’est dans ce sens que l’ONMT vient de préparer un programme d’action pour la période 2002-2004.
Quelles sont ses grandes lignes ?
Je ne peux pas vous les dévoiler avant que le programme ne soit discuté au sein de notre conseil d’administration qui se réunira incessamment.