C’est aujourd’hui que L’Union Internationale des Télécommunications (UIT) boucle ses travaux à Marrakech. Lors de ses nombreuses conférences, des débats houleux marquaient l’ensemble des interventions. C’est ainsi que lors de la séance plénière tenue mercredi 16 octobre, les réactions foisonnaient de part et d’autre quand le projet du plan financier de l’UIT pour la période 2004-2007 fut évoqué. Et pour cause, la baisse notable qu’enregistrent les contributions des membres de l’Union conjuguée à la diminution de son personnel. Une mesure draconienne visant à rééquilibrer le budget de l’UIT confrontée à des difficultés financières notoires. Il est ainsi prévu dans le cadre du projet remis aux 189 Etats membres de l’organisation de supprimer 150 postes budgétaires d’ici 2007. Dans la pratique, 100 agents de l’Union seraient licenciés alors que plus d’une cinquantaine seraient mis à la retraite.
Le budget quadriennal de l’UIT en discussion actuellement n’échappe pas à cette contrainte d’austérité. L’estimation totale des recettes prévues dans le projet de plan atteint pour la période 2004-2007 quelque 435 millions de dollars contre 449 millions pour la période 2000-2003.
Des comptes de l’UIT ressort que la Grande-Bretagne est le pays qui a le plus réduit sa part de contribution en unité, passant de 15 unités à 10 seulement, soit l’équivalent de 10 millions de dollars. Mais, en général, ce sont les pays européens qui ont le plus réduit leurs parts contributives. Un choix qui n’a pas manqué de susciter la critique de certaines délégations.