Une situation qui se traduit par une augmentation du niveau des décaissements et des besoins de financement lesquels ont nécessité une mobilisation croissante de ressources, explique le Fonds dans une note d’information.
Aussi, étant donné que le FEC compte bien maintenir cette croissance sur les prochaines années au vu des chantiers de développement des collectivités locales lancés à l’échelle nationale, il a semblé opportun de procéder à l’émission d’un emprunt d’un milliard de dirhams sur le marché obligataire.
Une opération qui a reçu l’accord du Conseil déontologique des valeurs mobilières (CDVM) pour l’émission de 10.000 titres obligataires de valeur nominale de 100.000 dirhams, décomposé en trois tranches non cotées (A et B d’une maturité de 15 ans et une tranche C d’une maturité de 10 ans). Aussi, selon un communiqué du gendarme de la Bourse, la période de souscription à cette émission débutera le 26 novembre et sera clôturée le 28 du mois inclu. À noter que le recours par le FEC au marché obligataire vise principalement le financement de son activité, la diversification des sources de financement à long terme, la poursuite de l’optimisation des coûts de financement, la consolidation de son image vis-à-vis des principaux partenaires et son positionnement en tant qu’émetteur régulier sur le marché obligataire.
En effet, le FEC a été créé par les pouvoirs publics au lendemain de l’indépendance en tant qu’institution financière spécialisée dans le financement des collectivités territoriales. Aussi, jouant le rôle de banque dotée d’une mission d’utilité collective, le Fonds finance le secteur public local et veille au renforcement de l’expertise locale et à la promotion d’investissements locaux porteurs de développement.
Il accompagne, de ce fait, ses clients dans l’expression de leurs choix d’investissement et leur offre la possibilité de concrétiser leurs projets. Cependant ces projets doivent viser, essentiellement, l’amélioration du cadre de vie du citoyen à travers différentes voies de développement notamment la mise à niveau urbaine, le désenclavement rural, le développement des zones d’activité économique. Mais aussi, dans le cadre du développement des infrastructures sportives et de loisirs, l’aménagement des espaces verts, l’aménagement des équipements touristiques outre l’intégration des technologies de l’information.