L’étude de conjoncture de la confédération patronale permet d’établir les effets de la position concurrentielle sur les marchés étrangers des opérateurs nationaux. A relever cependant que la capacité concurrentielle sur les marchés dits «domestiques» ou encore nationaux a été reconduite pour un taux de 81%. Les marchés étrangers, en revanche, ont vu la position concurrentielle des entreprises marocaines se stabiliser à une hauteur de 53%. L’analyse détaillée des pourcentages relatifs à la position concurrentielle a été maintenue, d’une part, par 44% des entreprises du secteur automobile. Quant aux entreprises du commerce ou des services elles se sont fixées à un taux de 25%. Enfin, les industriels du textile révèlent que leur position concurrentielle reste de l’ordre 22%. Au total, à la lumière des ces résultats, 53% des entreprises ont soutenu leur capacité concurrentielle. Par ailleurs, relativement aux commandes étrangères, elles ont diminué pour 35% des unités de production sondées. Cette baisse intéresse tout particulièrement les secteurs du tourisme, du textile, de l’automobile et de l’industrie métallurgique mécanique et électronique. Certains taux fixés suite à l’interrogatoire de 23% des structures économiques, ayant répondu à l’enquête, la position concurrentielle est décrite comme étant « détériorée ». Conclusion agrémentée édifiante. Puisque, seulement, 7% des entreprises enquêtées estiment leurs commandes élevées. En outre, la stagnation de l’indicateur portant sur le positionnement face à la concurrence étrangère a permis un impact positif. En clair, il a favorisé la tendance affichée par le chiffre d’affaires réalisé à l’exportation par les entreprises exportatrices. En effet, près de la moitié des entreprises interrogées (45%) annonce que ce chiffre est resté stable. Toutefois, malgré une certaine amélioration de la position sur les marchés étrangers de 32% des entreprises, le chiffre d’affaires à l’exportation a accusé une diminution. Cette situation s’explique notamment en raison de la baisse des prix de vente. La compétitivité reste une histoire d’endurance.