Le Fonds monétaire international a annoncé mardi une simplification des procédures d’attribution de ses prêts, en fixant moins de conditions préalables, ce qui doit lui permettre d’apporter son aide plus efficacement aux pays en difficultés. «Ces réformes représentent un changement important dans la façon dont le Fonds peut aider ses Etats membres, ce qui est particulièrement nécessaire en ces temps de crise mondiale», a souligné le directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn, cité dans un communiqué. «Une plus grande flexibilité dans nos prêts, en plus de conditions simplifiées, nous aideront à répondre de manière efficace aux besoins variés de nos membres. Et cela leur permettra, en retour, de traverser la crise et de revenir à une croissance durable», a-t-il poursuivi. Le principal volet de cette réforme est la création d’une nouvelle modalité de prêt, la «ligne de crédit flexible» (LCF), qui vise des pays que le FMI estime bien gérés, «avec des fondamentaux, des politiques et un historique de mise en oeuvre de ces politiques très solides».
Cette nouvelle forme de prêts, sans critère de performance ni limite de montant, permettra aux Etats membres d’obtenir une ligne de crédit «par précaution», sur laquelle ils pourront tirer au moment qu’ils estiment nécessaire. Elle remplace une modalité de prêts mort-née, la «facilité de liquidités à court terme», qui depuis sa création fin octobre n’a jamais servi.