Tous les indicateurs sont positifs pour classer le territoire comprenant la ville de Chefchaouen, le Parc national de Talassemtane et la côte de Ghomara comme un géoparc mondial et de l’intégrer ainsi dans le Réseau mondial des Géoparcs. C’est ce que confirme Abdelaziz Kanniche, responsable du secteur touristique à Chefchaouen-Ouezzane. Des experts de l’organisation onusienne ont visité début juillet cet espace et ont rédigé un rapport à ce sujet afin de le soumettre à la commission compétente qui prendra une décision d’ici la fin de l’année. Selon M. Kanniche, si cette zone est classée dans le Réseau mondial des Géoparcs, elle sera la deuxième du genre au Maroc, après le Géoparc du M’goun dans la région de Béni Mellal- Khénifra , classé en 2014. Abdelaziz kaniche a souligné que la classification de l’UNESCO serait une reconnaissance internationale des reliefs géologiques uniques de la région, et valoriserait également la biodiversité ainsi que le patrimoine historique et culturel de la région. La classification des géoparcs par l’UNESCO est valable pour quatre ans renouvelables, avec une évaluation de l’état du parc effectuée tous les deux ans par des envoyés de l’organisation. Le géoparc de Chefchaouen se caractérise par sa grande biodiversité et fait partie de la Réserve de biosphère intercontinentale de la Méditerranée (RBIM).