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Le jeu malsain de l’Union européenne…

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Il est peut-être temps d’en finir avec ce «partenaire» qui tient un double langage

Décidément, l’Union européenne, avec toutes ses instances, persiste dans son double langage et son jeu malsain, de surcroît, à l’égard d’un partenaire, comme le Maroc, qui a toujours fait preuve de fiabilité et d’engagement. A peine le long feuilleton de la Cour européenne de justice fermé, voilà que la Commission européenne s’y met à travers des déclarations tendancieuses d’un de ses commissaires. Mais cette fois-ci, il est peut-être grand temps pour le Maroc de ne plus supporter la mauvaise foi de nos «partenaires», si l’on peut encore les considérer en tant que tels.

Et c’est visiblement la position de la fermeté que le Maroc a choisie de prendre. En atteste le communiqué, on ne peut plus clair, du ministère de l’agriculture et de la pêche maritime mettant clairement en garde l’Union européenne contre «l’absence d’un engagement franc» qui, poursuit le communiqué, «imposera au Maroc un choix décisif où il sera question de préserver un partenariat économique patiemment entretenu ou de s’en défaire sans retour pour se focaliser sur la construction de nouvelles relations».

Les nuisances, les perturbations, les tentatives répétées provenant de différentes instances de l’Union pour dresser des obstacles devant l’entrée des produits marocains sur les marchés européens sont devenues tellement nombreuses et flagrantes qu’elles «ne laissent aucun choix au Maroc que de s’en détourner» pour accélérer et développer des partenariats avec d’autres pays et régions comme la Russie, la Chine, l’Inde, le Japon, les pays africains et ceux du Golfe. Mais visiblement ni la Commission européenne ni même le Conseil européen ne font quoi que ce soit contre  les tentatives de perturbation et les manœuvres malsaines provenant tantôt du Parlement, tantôt de la Cour de justice ou d’autres instances. Pourtant, cela relève de leur responsabilité que de faire en sorte que soit assuré «le cadre nécessaire pour l’application dans les meilleures conditions des dispositions de l’Accord agricole» liant le Maroc à l’Europe.

A défaut, poursuit le communiqué du ministère et à juste titre, l’Union européenne «assumera l’entière responsabilité des lourdes conséquences que risquent de déclencher» les entraves qui sont inventées à chaque fois au sein des instances européennes. Et l’Europe est la mieux placée pour connaître l’ampleur de l’enjeu au cas où le partenariat avec le Maroc n’est pas préservé : des milliers d’emplois de part et d’autre, encore plus du côté de l’Europe où la crise sévit toujours. Cela sans parler du «risque de reprise des flux migratoires que le Maroc a réussi à gérer et à contenir» dans un esprit responsable et constructif. Mais si, avec tout cela, l’Europe estime que tous les efforts du Maroc n’ont pas d’importance…

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