Le Maroc aspire à développer le tourisme de croisière

Dans une déclaration à la presse, en marge de l’ouverture, dimanche dernier à Casablanca, du séminaire «Eductour» pour le développement du tourisme de croisière au Maroc, le ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Economie sociale, Adil Douiri, a fait montre d’un certain optimisme quant au potentiel de ce créneau. Pour lui, la stratégie nationale du tourisme de croisière serait  capable d’augmenter significativement le volume de ce type de touristes au Maroc, pour atteindre 2 millions de croisiéristes à l’horizon 2015. Pour soutenir ses idées, M. Douiri, est retourné sur l’évolution de ce produit touristique, qui a enregistré une progression de 40 % durant la période 2000-2004. Dans un exposé axé sur le tourisme de croisière dans la capitale économique du Royaume, il (le Ministre) a exalté les atouts du port de Casablanca, qu’il considsère comme un espace d’échanges, de commerce et de pêche, mais aussi comme très attractif de par sa situation géographique donnant sur l’Atlantique et ses capacités à accueillir les grands paquebots de croisière.
Aussi, M. Douiri a évoqué certains aspects du «Plan national de développement du tourisme de croisière». S’il ne qui concernera dans un premier temps que les ports de Tanger, Casablanca, Safi et Agadir, ce programme vise la mise à niveau et l’amélioration des infrastructures portuaires, de l’accueil et des conditions de réception des touristes de croisière dans les ports marocains. C’est aussi un plan dont la mise en œuvre sera au moins trilogique, puisqu’elle verra la participation de l’Office d’Exploitation des ports (ODEP) et du ministère de l’Equipement et des Transports. Ce dernier a d’ailleurs signé une convention-cadre avec l’Office national marocain du Tourisme (ONMT) d’une part et les professionnels du secteur représentés par leurs associations respectives, d’autre part.
Cet accord a pour objet de définir les modalités d’intervention et d’engagement ainsi que le partage des responsabilités entre les parties, concernant cette stratégie nationale du développement du tourisme de croisière. Une stratégie qui s’appuie sur quatre axes, baptisés les «4P». Il s’agit en l’occurrence des Ports et leurs infrastructures, des Prestations de service, des Produits touristiques et de la Promotion.