Le Maroc et l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) se sont félicités, mardi à Rome, de la qualité de leur coopération dans le domaine forestier, en marge de la 20ème session du Comité des forêts (COFO) de l’organisation onusienne. Ce constat positif a été dressé lors d’un entretien entre le directeur général de la FAO, Jacques Diouf, et le haut commissaire aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification, Abdeladim Lhafi, en présence de Hassan Abouyoub, ambassadeur du Maroc en Italie et représentant permanent du Royaume auprès de la FAO. Ainsi, les deux parties se sont réjouies des résultats des programmes menés conjointement, notamment les plans d’adaptation aux changements climatiques, tels que la prévention et la lutte contre les incendies de forêts, la gestion et le contrôle sanitaire du domaine forestier. Ces deux programmes, mis en place pour la gestion des espaces forestiers nationaux, constituent un modèle en la matière pour l’évaluation des risques, la prévision des phénomènes naturels extrêmes et la gestion des procédures de lutte pour la préservation des espaces forestiers. Le directeur général de la FAO a salué le rôle joué par le Haut commissariat concernant le partage du savoir-faire et des connaissances dans ces domaines et le transfert des expériences marocaines aux pays méditerranéens qui connaissent les mêmes vulnérabilités, compte tenu des situations extrêmes dues aux changements climatiques. Les deux parties se sont engagées à développer et à renforcer la coopération Sud-Sud, déjà opérationnelle dans le domaine de la lutte contre l’érosion et la protection des bassins versants, tel que le projet interrégional de lutte contre la pauvreté et la désertification, où le Maroc est lié à la Mauritanie et l’Equateur par un programme d’expertise technique, financé par le gouvernement espagnol à hauteur de plus de 2,5 millions dollars. Le Maroc avait été choisi, en septembre dernier, pour conduire le programme méditerranéen de gestion et d’adaptation aux changements climatiques, à l’initiative de la Coopération technique allemande (GTZ ), avec la contribution financière des partenaires et la participation technique de la FAO, pour la mise en commun et le partage des modalités de gestion et de préservation des espaces forestiers contre les vulnérabilités et les fragilités que connaissent les forêts méditerranéennes.