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Le Maroc, un endroit idéal pour la tenue des assemblées annuelles de BM-FMI

Kristalina Georgieva, directrice générale du FMI. (DR)

Kristalina Georgieva, directrice générale du FMI, le confirme

Evénement : Se référant aux hauts responsables de la Banque mondiale et du FMI, ces assemblées mettront en avant le rôle important dont s’acquitte le Maroc vis-à-vis de la communauté internationale, en offrant le cadre idoine pour discuter des défis posés à la région et au monde entier à un moment crucial de l’économie mondiale.

Les regards de la communauté financière internationale sont tournés vers le Maroc en ce moment. Le Royaume, qui s’apprête dans 4 mois à abriter les assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), accueille actuellement de hauts responsables des deux institutions internationales. Ils sont venus, en effet, s’enquérir de l’état d’avancement des préparatifs de cet événement qui se tient pour la première fois dans un pays arabe. Parmi les représentants des institutions de Bretton Woods en visite au Royaume on cite Kristalina Georgieva, directrice générale du FMI, qui dès son arrivée sur le sol national a fait part de son satisfecit quant à l’organisation de ce rendez-vous phare à Marrakech du 9 au 15 octobre prochain.

«Le choix n’aurait pas pu être plus judicieux», a déclaré à la presse Mme Georgieva, en mettant en exergue la spécificité du Maroc en tant que pays connu pour son histoire et sa culture riches, son économie dynamique qui s’est transformée au cours des dernières décennies et pour l’hospitalité de son peuple. La responsable a également diffusé samedi sur Twitter une vidéo concernant sa visite au Royaume. «Fière de retourner au Maroc. Un pays carrefour entre l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Europe. L’endroit idéal pour nos assemblées annuelles», a-t-elle souligné. Et de poursuivre : «Je ne peux penser à un meilleur endroit. Le Maroc est un pays qui relie l’Afrique au Moyen-Orient et l’Europe, un carrefour. Un endroit où les idées fleurissent. Un pays doté d’une culture riche, de grandes traditions, d’une économie forte et dynamique, mais avant tout un pays béni de gens merveilleux ». Se référant aux hauts responsables des deux institutions financières, ces assemblées mettront en avant le rôle important dont s’acquitte le Maroc vis-à-vis de la communauté internationale, en offrant le cadre idoine pour discuter des défis posés à la région et au monde entier à un moment crucial de l’économie mondiale.

Il est à noter que Kristalina Georgieva a été accueillie, lors de son arrivée samedi au Maroc, par Fouzi Lekjaa, ministre délégué auprès de la ministre de l’économie et des finances, chargé du budget. La responsable aura une série de rencontres et d’activités, dont sa participation, ce lundi à Rabat, aux côtés de Abdellatif Jouahri, wali de Bank Al-Maghrib, à une table ronde de haut niveau sur les monnaies numériques de la Banque centrale (MNBC). Organisée conjointement par BAM et le FMI, cette rencontre fait partie des activités programmées dans la perspective des Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale. Elle constituera, en effet, une occasion pour débattre du rôle du secteur public dans la monnaie et les paiements. L’évènement réunira de hauts responsables d’institutions financières internationales et d’organismes de régulation pour étudier les implications des monnaies numériques de la Banque centrale pour la politique monétaire, la stabilité financière, l’inclusion financière et les paiements internationaux.

Pour rappel, les Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI rassembleront durant une semaine les gouverneurs des banques centrales, les ministres des finances, les chefs d’entreprises, les représentants du monde universitaire, les parlementaires, les membres d’organisation de la société civile ainsi que les représentants des médias pour débattre de questions d’envergure, dont les perspectives économiques mondiales, la stabilité financière, l’éradication de la pauvreté, la croissance économique inclusive et la création d’emplois, outre les changements climatiques. La tenue de ces assemblées à Marrakech marque ainsi le retour de cet événement en Afrique et ce après 50 ans de leur organisation pour la première fois au Kenya. Il est à souligner que près de 14.000 délégués issus de 189 pays membres de ces deux institutions sont attendus à l’occasion de ce rendez-vous d’envergure qui se tient principalement à Washington et, tous les trois ans, dans un pays membre autre que les États-Unis.

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