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Le nombre d’investisseurs grimpe de 12% en 2016

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Regain d’intérêt des personnes physiques marocaines pour le marché boursier

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La part des personnes morales marocaines dans la structure des transactions a enregistré une hausse sensible passant en dix ans de 30 à 45%
à fin 2016.

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Malgré les efforts engagés et l’intérêt grandissant pour la place financière marocaine, cette sphère draine peu d’investisseurs. Leur nombre reste très en deçà des attentes, ne représentant que 0,41% de la population. Il s’agit là d’un des constats mis en relief dans le dernier rapport de la stabilité financière établi par Bank Al-Maghrib. La banque centrale observe dans son analyse une évolution positive du nombre de comptes titres relatifs aux valeurs mobilières. Ces derniers semblent renouer avec la croissance après avoir sombré  dans le repli sur une période de 7 ans impactant plus les personnes physiques marocaines.

Entre 2008 et 2014 le nombre de comptes titres a reculé de 49% basculant de 204.222 comptes à 103.800. La reprise s’est confirmée en 2015, exercice durant lequel le nombre d’investisseurs a emprunté une courbe ascendante. Une évolution de 21% a été relevée dans ce sens. En 2016, la progression a été maintenue mais à un rythme ralenti. Le nombre d’investisseurs a évolué en 2016, soit 119.957 comptes tenus par les personnes physiques marocaines (26.807 en 2008) et 13.463 comptes de personnes physiques étrangères (8.744 en 2008). «Cette évolution laisse entrevoir un certain regain d’intérêt pour la place financière marocaine, notamment avec les bonnes performances du marché boursier en 2016 et le contexte de faible rendement du marché des taux d’intérêt», déduit-on du rapport de Bank Al-Maghrib.

Par profil d’investisseurs, la structure de transactions boursières démontre une forte progression des parts des personnes physiques marocaines. Elles ont ainsi grimpé de 11% à fin 2016. «Toutefois, ce niveau reste trois fois inférieur à celui enregistré en 2006. La part des clients du réseau bancaire a connu une tendance similaire mais dans des proportions moindres», apprend-on de la banque centrale. S’agissant des personnes morales marocaines, leur part dans la structure des transactions a enregistré une hausse sensible passant en dix ans de 30 à 45% à fin 2016. Les personnes morales étrangères ont vu leurs parts évoluer de façon mitigée, tout en restant articulées autour de 13%.

Les Organismes de placement collectifs en valeurs mobilières (OPCVM) ont préservé leur dynamisme sur le marché boursier couvrant ainsi le quart des transactions. Par type de transaction, la banque centrale indique dans son rapport qu’en 2016 les personnes physiques marocaines et clients du réseau bancaire se sont positionnés à la vente. Les acheteurs ne sont autres que les OPCVM et personnes morales marocaines et étrangères. En ce qui concerne les capitaux étrangers, ils représentent 33% de la capitalisation boursière en 2016. Ils détiennent 12,1% du flottant en Bourse.  91,6% de ces investissements sont sous forme de participations stratégiques, ce qui atténue le risque d’un éventuel retrait massif en cas de crise financière.

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