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Le paiement mobile, un outil incontournable pour l’inclusion financière

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Il est amené à jouer un rôle prépondérant

La pandémie de Covid-19 a démontré que l’amélioration de l’accès aux services financiers formels peut aider les populations à devenir plus résilientes, à amortir les effets des crises et à faciliter les transferts monétaires étatiques, notamment pour les populations les plus impactées. Partant de là, le programme gouvernemental 2021-2026 fait du recours au paiement mobile un des axes de la transformation numérique au service du citoyen. L’objectif étant d’assurer l’inclusion financière.

Accès aux aides
En période de crise sanitaire, l’opération de distribution des aides de l’Etat en faveur des personnes les plus défavorisées, travaillant dans le secteur informel dont les activités professionnelles ont été impactées par la crise «Tadamoun», a nécessité la mise en place rapide d’un processus permettant de faire parvenir rapidement ces aides aux bénéficiaires, tout en respectant les mesures sanitaires. «Plus de 5 millions de bénéficiaires ont pu être servis dans les meilleurs délais et dans des conditions optimales. En effet, la capillarité du réseau bancaire, des établissements de paiement et de certaines associations de microcrédit (AMC) a permis la distribution des aides à travers les agences physiques et les GAB pour les zones urbaines et rurales couvertes, et à travers des agences mobiles pour les zones rurales non servies par un point d’accès», assure Bank Al-Maghrib dans son dernier rapport annuel sur les infrastructures des marchés financiers et les moyens de paiement. «Néanmoins, et au vu de l’urgence de l’opération, le paiement mobile ne pouvait répondre aux besoins précis de cette opération en l’absence d’un réseau large à la fois de commerçants acceptants et d’agents détaillants qui auraient facilité aux bénéficiaires des aides d’effectuer leurs achats auprès des commerçants, de transférer leurs fonds ou de les retirer au niveau des agents de paiement habilités», peut-on lire dans ledit rapport ajoutant que cette situation a réaffirmé l’importance de la partie enrôlement des commerçants acceptants ainsi que les réseaux d’agents (notamment détaillants), qui représente, en effet, une phase cruciale pour la réussite d’un écosystème digital de bout en bout. Bank Al-Maghrib précise que les établissements agréés sont en cours de recrutement de cette catégorie de clients, qui nécessite un effort de sensibilisation et d’incitation pour l’acceptation de ce nouveau moyen de paiement.

Mesures prises par Bank Al-Maghrib

Pour l’accélération du paiement mobile, la banque centrale a adopté des mesures spécifiques comme l’autorisation des banques et des établissements de paiement à procéder à l’ouverture de comptes à distance pour les clients personnes physiques, l’allégement de modalités d’ouverture de comptes de paiement de niveau 2 (plafonné à 5.000 DH) en limitant les démarches à la fourniture du numéro de téléphone et de la CIN numérisée, l’assouplissement des documents demandés pour l’enrôlement des commerçants de proximité pour l’acceptation du paiement mobile à la CIN et au numéro de la patente pour les personnes physiques non inscrites au registre de commerce. De plus, un ensemble de mesures incitatives ont été proposées liées à la mise en place d’incitations fiscales pour les commerçants de proximité acceptant le paiement mobile. Parallèlement, le GIE paiement mobile, baptisé Groupement Paiement Mobile Maroc «GP2M», a été opérationnalisé. Parmi les axes prioritaires de ce groupement figure le développement de la communication institutionnelle sous la marque «MarocPay». L’objectif étant de renforcer la crédibilité de ce nouveau moyen de paiement.

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Quatre projets pilotes

L’intelligence artificielle a pour vertu de soulager les équipes à faire des tâches répétitives pour qu’ils puissent se concentrer sur les bons objectifs. Par conséquent, elle permet de révéler les vrais talents parmi les collaborateurs et de stimuler l’esprit d’innovation chez d’autres. A cet égard, il est important de doter les employés des compétences à la maîtrise de l’IA. La capacité d’une entreprise d’agir rapidement dans une situation de crise dépend de son leadership mais aussi de son agilité. Et cela ne peut se réaliser sans des ressources humaines mieux formées dans le domaine technologique, notamment l’IA. Selon la CGEM, «au cours de ces derniers mois, toutes les entreprises ont été exposées à des changements radicaux dans la demande, les modes de consommation, les comportements, les chaînes d’approvisionnement… Celles qui ont su positionner l’intelligence artificielle et la donnée au cœur de leurs opérations ont été capables d’en tirer parti pour s’adapter plus rapidement que la concurrence».[/box]

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