Bonne tenue du produit intérieur brut à fin 2013. Les comptes nationaux démontrent une croissance soutenue, principalement tirée par la dynamique du secteur primaire.
L’agriculture a pu, au quatrième trimestre de l’année 2013, sauver la mise et boucler l’année sous une note positive. Ce constat a été relaté par le Haut-Commissariat au Plan qui dresse un bilan des principaux indicateurs de l’économie nationale.
La ventilation du Produit intérieur brut en volume s’est située autour des 4,5%, soit presque le double de ce qui a été marqué une année auparavant (2,3% en 2012). Le total cumulé a été de l’ordre de 182,44 milliards de dirhams. En termes de valeur, le PIB est passé de 3,7 à 5% à fin 2013, soit 223,77 milliards de dirhams.
S’agissant des emplois du PIB en volume, le HCP met en relief dans ce sens une augmentation des dépenses de consommation finale des ménages. Cette dernière a grimpé de 4,9% au quatrième trimestre de l’année 2013 atteignant ainsi 110,225 milliards de dirhams, contre 105,09 milliards enregistrés durant la même période de l’année précédente. Sa contribution à la croissance est donc passée de 2 à 2,9 points.
Toutefois, la consommation finale des administrations publiques a légèrement progressé affichant une croissance de 3,8% contre 9,1% une année auparavant. La contribution à la croissance a été de 0,6% contre 1,4 point. La régression a été du côté des investissements bruts qui ont vu leur niveau reculer de 1,5% contre une baisse de 0,8% observée au même trimestre de l’année dernière. Le quatrième trimestre de l’année 2013 a également connu une hausse de la demande intérieure qui a atteint le seuil des 2% contre 1,3% le même trimestre de l’année précédente, soit une contribution de 2,1 points à la croissance.
La contribution des échanges extérieurs s’est pour sa part redressée affichant une part de 2,4 points contre 1 point une année auparavant. En commentant cette évolution, le Haut-Commissariat au Plan indique que «les exportations de biens et services ont, en effet, connu une hausse de 3% au lieu de 5,2%, les importations ayant diminué de 4% au lieu d’une hausse de 1,7%». Compte tenu de toutes les évolutions précitées, le revenu national brut disponible s’est chiffré à 238,71 milliards de dirhams, en amélioration de 7,7% comparativement au même trimestre de l’année précédente. L’épargne nationale a affiché, quant à elle, une croissance à deux chiffres, soit une part de 28,4% du PIB se soldant ainsi à 63,46 milliards DH au dernier trimestre de l’année 2013.
De même, l’investissement brut s’est établi à 34,4% du PIB en retrait de son niveau enregistré durant la même période de l’année 2013. Le besoin de financement de l’économie nationale s’est pour sa part rétracté s’établissant ainsi à 6% du PIB contre 10,9% en 2012.