Economie

Le Plan Maroc Vert dans la province de Tata : 42 millions de dirhams d’investissements agricoles entre 2009 et 2019

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139 projets lancés ont été lancés dans la province de Tata durant la période 2009-2019 dans le cadre du Plan Maroc Vert pour un montant total de 42 millions de DH.


Dans les détails, et d’après un rapport de la Direction provinciale de l’agriculture de Tata (DPA), 68 projets ont porté sur les travaux d’aménagement hydro-agricole contre 6 pour l’aménagement foncier et l’amélioration génétique. Alors que 46 dossiers ont porté sur l’achat de matériel agricole et 17 pour la production animale.
Par ailleurs, et dans le cadre du Programme de densification du palmier dattier à l’intérieur des oasis traditionnelles, la DPA de Tata a distribué, entre 2012-2019, 50.855 vitroplants de variété Nejda, 40.970 de Boufeggous et 4.200 de Mejhoul au profit de 1.200 bénéficiaires. La densité moyenne de plantation est de 277 pieds/ha. Celle-ci est dotée de 5 unités frigorifiques de valorisation des dattes installées au niveau de la zone avec une capacité totale de stockage qui s’élève à 520 tonnes.

Le même document souligne que les principales cultures pratiquées dans la zone sont les céréales d’hiver, les cultures maraîchères, carottes, oignon, navette, pastèque, et tomate (4.200 ha), les cultures fourragères, en l’occurrence luzerne (38.500 ha) et d’autres cultures comme le henné. Quant à l’arboriculture, il s’agit essentiellement du palmier dattier, l’olivier, l’amandier, et d’autres arbres fruitiers (8.368 ha).

Ce dernier ajoute que le cheptel composé pratiquement des races locales constitue une activité agricole importante dans la zone. Au niveau de la zone d’action de la DPA de Tata, deux systèmes d’élevage sont pratiqués : le système oasien qui est caractérisé par des élevages de petite taille et les animaux sont logés dans des bergeries traditionnelles et d’autres modernes. L’alimentation des animaux est basée sur les ressources fourragères (luzerne) et les concentrés (orge). Ainsi que le système pastoral basé, essentiellement, sur l’exploitation des parcours par les élevages nomades, et concerne essentiellement les caprins et les camelins. L’alimentation est basée sur les unités fourragères produites sur les parcours et qui restent tributaires des conditions climatiques.
La zone est caractérisée par un réseau important d’organisations professionnelles et d’associations de développement et d’un dynamisme de la population avec 284 coopératives agricoles, et deux Groupements d’intérêt économique.

La même source rappelle que la zone dispose d’un certain nombre de potentialités dont la principale est l’existence d’un patrimoine très important des oasis, plus de 100, couvrant une superficie irriguée d’environ 5.500 ha avec la possibilité d’extension et d’environ 1 million de pieds de palmiers dattiers avec la possibilité d’améliorer leur production en quantité et en qualité.

Les oasis disposent également de potentialités naturelles (climat et sol) convenables à un certain nombre d’arbres fruitiers et à des cultures sous-jacentes différentes ainsi que des vastes terrains de parcours. A cela s’ajoute l’existence des races animales (ovin de race D’man, caprin de race Daraa, caprin de race d’Atlas,…) connues par des potentialités prolifiques et de production importantes.

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