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Le rideau est tombé sur le 23ème congrès de l Institut mondial des caisses d épargne (IMCE), dont les travaux se sont déroulés les 10 et 11 mai 2011 à Marrakech.

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Le rideau est tombé sur le 23ème congrès de l’Institut mondial des caisses d’épargne (IMCE), dont les travaux se sont déroulés les 10 et 11 mai 2011 à Marrakech. Cet événement, tenu pour la première fois en Afrique et dans le monde arabe, fut une occasion pour examiner de près l’évolution et le rôle des caisses d’épargne et de détail au niveau mondial. Après deux jours de concertation, d’échange et de débat, la déclaration de Marrakech a été adoptée visant à doter le globe d’un compte pour tous. Les premières recommandations formulées à cet égard : l’inclusion financière à travers la définition d’un environnement politique et réglementaire favorisant la diversité des prestataires de services financiers solides. Selon les membres de l’Institut mondial des caisses d’épargne, «la coexistence de différentes structures bancaires s’est avérée utile pour limiter l’extension de la crise financière». En effet, la diversité des structures bancaires est un élément capital pour des marchés bancaires stables, solides et inclusifs. Tenant compte de la conjoncture actuelle, le rôle des caisses d’épargne se veut déterminant. Cependant, ce rôle ne doit en aucun cas être compromis par des réformes réglementaires, qui, selon les experts financiers, «devraient être proportionnées et neutres, notamment en ce qui concerne les structures de propriété des banques». Et de préciser que «la concurrence entre tous les prestataires de services financiers doit être juste et équitable». Ceci s’applique particulièrement aux acteurs non bancaires dont les services doivent être soumis aux mêmes obligations que les opérateurs bancaires offrant un service similaire. L’innovation a été l’un des axes prioritaires de la déclaration de Marrakech. Cette dernière favorise la compétitivité et élargit l’accès aux populations non bancarisées. L’heure étant à la mise en place de produits simples axés sur les besoins particuliers des clients les plus vulnérables. Pour ce faire, il est nécessaire de développer des points de contact alternatifs pour les clients en vue de faciliter l’accessibilité et le caractère fonctionnel des services pour les groupes éloignés, et ce grâce aux solutions de banque à distance et aux modèles de partenariat innovants. L’éducation financière est une composante primordiale à tenir en compte. Le but étant de permettre aux clients d’adapter leurs choix adaptés à leurs besoins et à leurs capacités financières. Tous ces éléments convergent vers une vision commune ayant trait à élargir l’accès aux services financiers, en définissant une stratégie globale à la fois nationale et régionale. Cette stratégie devrait impliquer à la fois les autorités bancaires et financières ainsi que les institutions œuvrant pour la bancarisation des populations.

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