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Le service universel devient réalité

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Le régulateur national des télécommunications semble reprendre du poile de la bête. L’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) est en phase de réconcilier du terrain, conformément à ses missions de base. Après le dossier du fixe, le cadre réglementaire régissant le service universel des télécommunications a été livré, lors de la première réunion du Comité de gestion du service universel de télécommunication, le lundi 5 septembre. Cette première réunion s’est tenue sous la présidence effective du premier ministre Driss Jettou. 
À l’ordre du jour de cette réunion figurait aussi le projet de règlement intérieur du Comité de gestion et des programmes relevant de ce type de service. Il s’agissait également de l’examen et l’adoption du règlement intérieur du Comité de gestion du service universel des télécommunications et des programmes relevant du service universel, outre l’état d’avancement de l’étude engagée par l’ANRT sur les modalités de mise en oeuvre du service universel.
Dans un communiqué rendu public par la Primature, le programme de généralisation des technologies de l’information et de communication dans l’enseignement et les propositions de projet de service universel soumis par les opérateurs des télécommunications doivent également faire l’objet d’un examen de la part des participants à cette réunion, «tenue à huis clos en présence des membres permanents du Comité de gestion du service universel ou leurs représentants», est-il précisé auprès de la primature.
Ce programme, baptisé "Génie", est d’une importance capitale dans la mesure où il permettra de contribuer à fournir aux localités les moins desservies un accès à une gamme élargie de services TIC et touchera les établissements scolaires, soit une population de 5,5 millions de personnes qui seront formées à l’utilisation de ces technologies d’information et de communication.
Plus de 8600 établissements seront équipés sur une durée de trois ans pour un budget global d’un milliard de dirhams.
Le règlement intérieur, élaboré par l’ANRT, qui assure le secrétariat permanent du Comité de gestion, devra, de même, être soumis à cette réunion en vue de son examen et son adoption.  Le Comité de gestion est donc appelé, selon la même source, à déterminer une stratégie pour une utilisation efficiente du fonds de service universel, en définissant les programmes de mise en oeuvre du service universel sur le territoire national, examinant les programmes proposés par les opérateurs des télécommunications nationaux et en validant, après examen, les cahiers des charges préparés pour les appels à concurrence relatifs aux programmes non réalisés par les opérateurs nationaux.
Le communiqué prend le soin de noter que le nouveau cadre réglementaire régissant le service universel oblige les opérateurs soit à s’acquitter de leur contribution financière fixée à 2% de leur chiffre d’affaires, soit en procédant à la réalisation effective de programmes de service universel arrêtés par le Comité de gestion.
Pour sa part, est-il relevé par le communiqué, l’opérateur Maroc Télécom propose deux projets concernant la rénovation des équipements vétustes liés au fixe installés en zone rurale par de nouveaux équipements plus performants et la desserte rurale en téléphonie mobile pour les zones non couvertes. La subvention nécessaire s’élèverait pour un retour sur investissement à 578 millions de dirhams sur cinq ans.

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