Lors de la séance de mercredi dernier, le marché boursier marocain a totalisé un chiffre d’affaires de l’ordre de 250,85 millions de DH dont 182,8 millions DH concrétisés sur le marché de blocs par la fioriture du secteur minier. En effet, 82.000 actions SMI, représentant près de 5% du capital de la compagnie, devraient changer de mains, au prix unique de 1.115 DH, au lieu de 1.031 DH sur le marché officiel. La SMI, rappelons-le, est détenue à hauteur de 73,4 % par Managem, pôle minier du groupe ONA. Elle représente la cinquième mine d’argent au monde, en termes de production. Par ailleurs, il faut signaler que, le titre SMI poursuit en douceur sa consolidation autour de 1.035/1.050 DH et l’orientation à la hausse ne semble pas évident, en tout cas, d’ici la fin de l’année. Pour le moment, les analystes se demandent s’il s’agit d’une opération stratégique, ou un simple reclassement des titres dans le cadre d’une revalorisation de portefeuille. En se référant à l’analyse de Wafa Bourse, le cours du titre SMI atteint 1281 DH. Compte tenu de la profitabilité du titre et de son niveau de valorisation, ainsi la société table sur un chiffre d’affaires de 565 millions de DH pour 2002, soit une progression de 4,4% par rapport aux prévisions de 2001. Ceci se justifie par la hausse de la capacité de production en 2001 d’une part, et par le renforcement du dollar par rapport au dirham surtout après la dévaluation. Toutefois la société anticipe un résultat net de 162 millions de DH pour 2002. C’est du moins ce qui ressort de l’analyse réalisée par les analystes de Wafa Bourse. De même la SMI pourrait dégager une croissance bénéficiaire importante du fait de l’exploitation du gisement aurifère de Kelaât M’gouna. Notons que la SMI a orienté sa stratégie vers le recentrage sur son métier de base, à savoir l’exploitation de l’argent métal. L’objectif est l’identification de nouvelles cibles potentielles afin d’assurer une durée de vie plus longue de ses mines. Dans ce cadre, la SMI a conclu plusieurs conventions de recherches, notamment avec les autres filiales de Managem (holding minier du Groupe ONA) qui contrôle 73,4% du capital contre 21,50% dilués dans le marché. Le reste, c’est-à-dire, 5 % du capital, est détenu par la BCM.