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Léger mieux pour le déficit budgétaire

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Passant de 40,5 milliards de dirhams à fin août 2022 contre 24,8 milliards de dirhams à la même date en 2021

A fin août 2022, la situation du Trésor dévoile une croissance de 14,7% des recettes ordinaires brutes s’établissant à 192,1 milliards de dirhams contre 167,5 milliards de dirhams à la même date de l’année précédente.

Le déficit budgétaire est en recul atteignant 24,8 milliards de dirhams à fin août 2022 contre 40,5 milliards de dirhams à la même date un an auparavant.
C’est ce que révèle la situation des charges et ressources du Trésor à fin août 2022 ajoutant que l’exécution de la loi de Finances fait état d’un solde ordinaire négatif de 2,82 milliards de dirhams contre un solde ordinaire négatif de 7,23 milliards de dirhams un an auparavant.
A fin août 2022, la situation du Trésor dévoile une croissance de 14,7% des recettes ordinaires brutes s’établissant à 192,1 milliards de dirhams contre 167,5 milliards de dirhams à la même date de l’année précédente. Selon la Trésorerie Générale du Royaume, cette évolution s’explique par l’augmentation des impôts directs de 26,4%, des droits de douane de 21,6%, des impôts indirects de 15,8%, des droits d’enregistrement et de timbre de 16,2% ainsi que par la baisse des recettes non fiscales de 19,8%.
Dans ce schéma, les recettes fiscales brutes s’élèvent à 173 milliards de dirhams à fin août 2022 contre 143,7 milliards de dirhams à la même période en 2021, en hausse de 20,4% (+29,3 milliards de dirhams). «L’évolution des recettes fiscales résulte de la hausse des recettes douanières de 23,3% et de la fiscalité domestique de 19,6%», précise la même source.
Dans les détails, les recettes douanières nettes (droits de douane, TVA à l’importation et TIC sur les produits énergétiques) atteignent plus de 56,34 milliards de dirhams à fin août 2022 contre environ 45,78 milliards de dirhams un an auparavant progressant de 23,1%, compte tenu de remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux de 178 millions de dirhams à fin août 2022 (contre 60 millions de dirhams un an auparavant).

Pour leur part, les recettes douanières brutes s’élèvent à 56,52 milliards de dirhams à fin août 2022 contre 45, 847 milliards de dirhams un an auparavant, en augmentation de 23,3% par rapport à la même période en 2021. En ce qui concerne les recettes nettes réalisées au titre de la fiscalité domestique, elles se sont établies à 100,9 milliards de dirhams à fin août 2022 contre 84,8 milliards de dirhams à fin août 2021, en croissance de 18,9% (+16,1 milliards de dirhams), en raison des remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux supportés par le budget général de plus de 5,90 milliards de dirhams à fin août 2022 contre plus de 4,48 milliards de dirhams un an auparavant.
S’agissant des recettes brutes de la fiscalité domestique, elles se chiffrent à 106,8 milliards de dirhams à fin août 2022 contre 89,3 milliards de dirhams à la même date de l’année précédente, enregistrant de ce fait une hausse de 19,6% (+17,5 milliards de dirhams). Par ailleurs, les recettes non fiscales sont de 19,1 milliards de dirhams contre 23,8 milliards de dirhams un an auparavant (-4,7 milliards de dirhams).
Cela s’explique notamment par la réalisation en 2021 d’une recette de privatisation de 5,41 milliards de dirhams, la baisse des recettes en atténuation des dépenses de la dette (323 millions de dirhams contre 1,32 milliard de dirhams) et de la redevance gazoduc (7 millions de dirhams contre 537 millions de dirhams), conjuguée à la hausse des versements des comptes spéciaux du Trésor au budget général (8,6 milliards de dirhams contre 6,4 milliards de dirhams) et des recettes de monopoles (7,111 milliards de dirhams contre 6,789 milliards de dirhams), indique la même source.

Du côté des engagements de dépenses (y compris celles non soumises au visa préalable d’engagement), elles se chiffrent à 404,1 milliards de dirhams, représentant un taux global d’engagement de 59% contre 60% à fin août 2021.
Il en ressort un taux d’émission sur engagements de 85% restant quasiment au même niveau par rapport à un an auparavant. On notera également que les dépenses émises au titre du budget général atteignent 274,9 milliards de dirhams à fin août 2022, en progression de 10,2% par rapport à la même période en 2021. Cette évolution est due à la hausse de 13,4% des dépenses de fonctionnement, de 12% des dépenses d’investissement et de la baisse de 0,1% des charges de la dette budgétisée, rapporte la même source.

Par ailleurs, l’encours de la dette intérieure s’élève à 664 milliards de dirhams, en hausse de 2,1% par rapport à son niveau à fin décembre 2021.
Selon la Trésorerie Générale du Royaume, «ceci s’explique notamment par le recours du Trésor au marché des adjudications pour un montant net de 12,8 milliards de dirhams, résultant de souscriptions pour 79,3 milliards de dirhams et de remboursements pour 66,5 milliards de dirhams contre un recours au marché des adjudications pour un montant net de 35,2 milliards de dirhams un an auparavant, résultant de souscriptions pour 92,6 milliards de dirhams et de remboursements pour 57,3 milliards de dirhams».

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