Les aliments dopent l’indice du coût de la vie

Les produits alimentaires ont augmenté plus vite que les autres rubriques entrant dans le calcul de l’Indice du coût de la vie. Ainsi, à fin avril, et selon le Haut Commissariat au Plan, l’ICV a enregistré  une progression de 0,7% par rapport au mois précédent.  Ce renchérissement est dû principalement à la variation des produits alimentaires en augmentation de 1,6% et de la stagnation de l’indice des produits non alimentaires.
Par ailleurs, l’Indice du coût de la vie des quatre premiers mois de l’année 2007 a enregistré une augmentation plus forte, de 2,6%. Cette augmentation est accentuée par l’indice des produits alimentaires, lequel à 3,4% a varié deux fois plus vite que celui des produits non alimentaires (1,9%). La plus forte progression est à mettre néanmoins dans le groupe «Habitation». Ce poste de dépense apparaît presque comme un point inflationniste dans le groupe des produits non alimentaires , avec un taux de progression de 4,2%.
Les transports et communications dénotent de la tendance contraire, avec une baisse de 0,2% alors que l’équipement ménager s’est renchéri de 1,9% sur la période considérée. Dans la même tendance, le poste soins médicaux a légèrement bougé durant les quatre premiers mois de l’année 2007 (0,8), dans la même fourchette que loisirs et culture (0,9%). Par ville, la régression concerne Oujda et Tétouan. Les variations sont comprises dans une fourchette allant d’une baisse de 0,2% à une augmentation de 1,3%. Les taux d’accroissement mensuels les plus élevés concernent Fès (1,3%), Agadir (1,2%) et Laâyoune (1,2%). Sur les quatre premiers mois, la plus forte variation est à mettre à l’actif de Marrakech (3,7%) suivie de Fès (3,3%), de Laâyoune (3,2%), d’Oujda (2,7) et de Rabat (2,6). Contrairement à ce qu’on pourrait penser, Casablanca fait partie avec une faible progression de 2,2% des villes où finalement l’Indice du coût de la vie a le moins progressé.