Economie

Les banques prêtent main-forte

Lorsqu’on pose comme priorité, l’ancrage dans l’économie mondiale, la mobilisation de l’ensemble des bailleurs de fonds traduit la volonté de rendre effective la notion de compétitivité des structures économiques nationales. Un des secteurs les plus organisés dans le domaine de l’injection de fonds reste le système bancaire.
Dans les colonnes du « guide de mise à niveau », élaboré par le ministère de l’Industrie, du commerce, de l’énergie et des mines, il est institué un financement spécifique aux opérations de restructuration de l’entreprise nationale. Un des instruments institutionnel, le Fonds de Garantie pour le Mise à Niveau (FOGAM) a la prérogative de garantir à travers le réseau bancaire, le processus de mise à niveau des entreprises éligibles.
Le Comité de Garantie du FOGAM, se réunit hebdomadairement, dont les membres sont la Caisse Centrale de Garantie, de Bank Al Maghreb, du département de l’Economie, des Finances et du département de tutelle du secteur d’activité de l’entreprise.
L’apport réside dans le fait que les taux d’intérêts sont également révisés à la baisse. En effet, est adopté le taux de base bancaire (TBB). Les entreprises au profit desquelles ce financement est octroyé doivent répondre de certains impératifs. Elles doivent avoir réalisées un bilan total avant l’investissement inférieur ou égal à 40 millions de DH. De même, elles doivent mettre en place un programme de mise à niveau, n’excédant pas 20 millions de DH et présenter par la même occasion un diagnostic et un plan d’affaires. Par ailleurs, un nouveau mode de financement transparaît, il s’agit des crédits à la mise à niveau.
Pour sa part, la formule traditionnelle du capital-risque, est remise au goût du jour. Implanté au Maroc, depuis de nombreuses années déjà, ce mode de financement n’avait toujours pas trouvé l’écho escompté. En effet, les capital-risqueurs reconnaissent que les projets des entreprises, qui leur sont soumis, ne sont pas éligibles au financement par capital-risque.
Aujourd’hui, la procédure en matière d’octroi est établie. Comme il est admis dans les règles du capital-risque, il est alloué exclusivement sous forme de prise de participation. Laquelle est rétrocédée à l’entreprise bénéficiaire, sous la base de la valeur de l’actif net. Deux possibilités subsistent en matière fixation du taux de financement. Aussi, d’une part, le plafond de financement, pouvant être attribué, ne peut dépasser 40% des besoins en ressources propres dégagés par le plan de développement. D’autre part, il existe également la possibilité d’arrêter jusqu’à 70% du projet. La durée s’étale entre 5 à 12 ans, délai cumulé à un différé d’amortissement allant d’une année à 3 ans au maximum. La Commission Européenne est également prise à partie, puisqu’à travers le Banque Européenne d’Investissement (BEI), elle mobilise un montant de 45 millions d’euros, dans le cadre du programme MEDA. Cette somme est confiée en gestion aux institutions financières disposées à mettre du leur, dans ce programme d’actions destinées aux entreprises éligibles selon leurs activités. Le conseil et l’assistance pour l’élaboration du diagnostic et du plan d’affaires, peuvent se faire à travers Euro-Maroc-Entreprise (EME). Un projet ficelé reste l’objectif.

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