Economie

Les crédits italiens passeront par l’ODI

Les lignes de crédits italiennes destinées au financement des projets de PME-PME ont désormais une cellule par laquelle elles transiteront. Cette cellule, instituée au sein de l’Office pour le Développement Industriel (ODI) sera chargée de gérer ses fonds. Ils proviennent du programme intégré de support au secteur privé marocain, attribué par le gouvernement italien. Ce projet comprend un volet d’assistance technique, géré par une Unité pour la Promotion des Investissements (UPI). Cet organe prévoit également une assistance financière, elle consiste en une ligne de crédit de 150 millions de DH. Elle cible les entreprises marocaines privées notamment les plus petites. Selon les termes de la fiche signalétique est visée : « toute entreprise gérée directement par des personnes physiques, qui sont les propriétaires, copropriétaire ou actionnaires, dont le capital n’est pas détenu directement ou indirectement à plus de 25% par une personne morale ou un fonds collectif d’investissement ». Aussi, l’effectif permanent ne doit pas dépasser 200 personnes, dont le chiffre d’affaires annuel hors taxes, au cours des derniers exercices, n’excède pas 75 millions de DH. Le total du bilan annuel ne dépasse pas 50 millions de DH. Pour les entreprises ayant moins de 2 années d’existence, le programme d’investissement global de moins de 25 millions de DH. Elles sont tenues de respecter un ratio d’investissement par emploi de moins de 250 000 DH.
Les sociétés Marocco-italiennes peuvent également en bénéficier. Encore plus, l’univers universitaire pour les projets en matière d’innovation technologique et de protection de l’environnement pourra déposer des demandes de crédits. La ligne de crédit peut être utilisée pour différents facteurs de production : achat d’équipements productifs, le transfert de technologie, l’assistance technique, la formation en cas d’achat d’équipement et les licences et brevets industriels.
Des conditions sont toutefois posées. Ainsi, la contrepartie réside dans l’obligation d’acquérir des biens et des services d’origine italienne. Un taux maximum de 20% du montant financé peut provenir du Maroc ou d’autres pays. Les coûts de transport, d’assurance, d’assistance technique et de formation sont inclus, suite à une demande, dans l’enveloppe de financement. Autre condition. Le crédit ne sera pas ouvert aux fins de fonds de roulement, aux paiements des créances, pour les entreprises mixtes temporaires, celles à objets commercial et financière.
De même, ne peuvent en profiter les investissements dans le secteur de la production des armes et d’industries connexes. Le paiement des taxes sur les revenus et les droits de douane demeure aussi hors du champ de la couverture.

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